Plante $ Vil.
PLANTES
des Pays c li a u d s.
T. 1. No. 46-
No. i. Le Cotonnier.
Le Coton, dont la culture et la fabrication
nourrissent tant de millions de personnes dans
toutes les parties du monde, provient d’un ar-
buste, qui croit dans les contrées les plus chau-
des de toutes les parties de la terre. Le Co-
tonnier ordinaire, représenté ici. ßg. i., est
une plante annuelle , de la hauteur de deux ou
trois pieds. On la serne au printems dans les
campagnes , et la coupe en automne. Sa sseur
jaune reilemble presque à celle de la mauve,
tsig. a.) mais elle pâlit en se fanant (ßg, b,').
A la sseur succéde une gouss'e quadrangnlairc.,
(ßg. c. et d.) remplie d’une laine iine, blanche
et serrée, qui contient la semence. Ces gous-
l'es s’entr’ouvrent lorsqu’elles sont mûres, et
laiisent tomber les graines de semence (ßg. e.),
qui voltigent dans l’air et se répandent au loin
par le moyen de la laine dont elles sont pour-
vues. Outre cette espèce de cotonnier annuel,
il en existe encore deux autres espèces, qui sont
vivaces, savoir, le Cotonnier élevé, qui croit
aux Indes orientales, et le Cotonnier épineux,
qu’on trouve en Amérique. Ces deux plantes
s’élèvent à la hauteur de 3 ou 4 aunes et du-
rent plusieurs années. Le commerce du coton
est de la dernière importance pour plusieurs na-
tions, k cause des disférentes sortes d’étoffes
qu’on en fait , telles que sont p. e. les Indien-
nes, les MouITelines, les toiles de Nanking etc.
L’Angleterre l’emporte en ce point sur toutes
les autres nations, tant à cause des relations
de commerce qui subsistent entre elle et les In-
des orientales, que par rapport an haut degré
de perfection, où les Anglais ont porte leurs
manufactures de coton; car, par le moyen des
machines, on file en Angleterre 205 écheveux
d’une seule livre de coton des Indes orientales,
et ce fil est si fin, que celui que fournit une
livre, a presque îou milles d’Angleterre de
long ; chaque écheveau contenant un sil de 80/*
aunes anglaise6 de longueur.
No. 2. Le Thé.
La Chine et le lapon sont la patrie d’t’nC
plante, dont les fettilles deiléchées et roule®1'
nous sont connues sous le nom de Thé. CetLe
plante elt un arbrilseau, qui s’élève à la haute'11
d’environ 5 pieds; les feuilles sont d’1111
vert clair à peu prés semblable à celles du lC”
risier; sa sseur est rouge, presque de la f6ntjc
d’une rose; elle est remplacée par une cap'1“®
ligneuse, de couleur brune, qui renferme1
semence, et s’ouvre lorsqu’elle est mûre (fisr n'
a.}. Ce ne fut qu’au XV7. siécle rpie le Thé h'1
connu des Européens. On en fait trois rec°
tes par an, savoir; la première de très boni10
heure, au commencement du printems, l°ïS’
que les feuilles commencent à pousser. hc
Thé de cette récolté est le plus cher et le jd11”
précieux. La sécondé a lieu un mois après
première, et la troisième au mois de îumcl*
On dess'éche peu à peu ces feuilles au feu,
des plateaux de ser ou d’élain; puis on les n<et
sur des nattes , et les roule ou les srise entre1®9
mains; on les serre alors pour la vente, y
connait dans le3 commerce deux sortes pVI?
cipales de Thé, savoir 1 g brun, appelle The,
Bohé, Thè-Boè, Thé-Bon, et le vert nom1Tlti
Thé’ Hayjang, et celles-ci se subdivisent
plusieurs autres sortes de différentes quassu’"'
Le commerce du thé est fort important p°l
l’Angleterre, la Hollande, la France, le Dall<^
marc, la Suède et la Purifie; car on app01 <
chaque année xQ à 20 millions de livres de I*
de la Chine en Europe, et l’Angleterre serde e
consomme les s. Le Thé qui nous vient de
Chine par la llulsie, se nommé Thé de
vannes, pareeque les Caravannes march;UU
l’apportent. Il passe pour le meilleur.
PLANTES
des Pays c li a u d s.
T. 1. No. 46-
No. i. Le Cotonnier.
Le Coton, dont la culture et la fabrication
nourrissent tant de millions de personnes dans
toutes les parties du monde, provient d’un ar-
buste, qui croit dans les contrées les plus chau-
des de toutes les parties de la terre. Le Co-
tonnier ordinaire, représenté ici. ßg. i., est
une plante annuelle , de la hauteur de deux ou
trois pieds. On la serne au printems dans les
campagnes , et la coupe en automne. Sa sseur
jaune reilemble presque à celle de la mauve,
tsig. a.) mais elle pâlit en se fanant (ßg, b,').
A la sseur succéde une gouss'e quadrangnlairc.,
(ßg. c. et d.) remplie d’une laine iine, blanche
et serrée, qui contient la semence. Ces gous-
l'es s’entr’ouvrent lorsqu’elles sont mûres, et
laiisent tomber les graines de semence (ßg. e.),
qui voltigent dans l’air et se répandent au loin
par le moyen de la laine dont elles sont pour-
vues. Outre cette espèce de cotonnier annuel,
il en existe encore deux autres espèces, qui sont
vivaces, savoir, le Cotonnier élevé, qui croit
aux Indes orientales, et le Cotonnier épineux,
qu’on trouve en Amérique. Ces deux plantes
s’élèvent à la hauteur de 3 ou 4 aunes et du-
rent plusieurs années. Le commerce du coton
est de la dernière importance pour plusieurs na-
tions, k cause des disférentes sortes d’étoffes
qu’on en fait , telles que sont p. e. les Indien-
nes, les MouITelines, les toiles de Nanking etc.
L’Angleterre l’emporte en ce point sur toutes
les autres nations, tant à cause des relations
de commerce qui subsistent entre elle et les In-
des orientales, que par rapport an haut degré
de perfection, où les Anglais ont porte leurs
manufactures de coton; car, par le moyen des
machines, on file en Angleterre 205 écheveux
d’une seule livre de coton des Indes orientales,
et ce fil est si fin, que celui que fournit une
livre, a presque îou milles d’Angleterre de
long ; chaque écheveau contenant un sil de 80/*
aunes anglaise6 de longueur.
No. 2. Le Thé.
La Chine et le lapon sont la patrie d’t’nC
plante, dont les fettilles deiléchées et roule®1'
nous sont connues sous le nom de Thé. CetLe
plante elt un arbrilseau, qui s’élève à la haute'11
d’environ 5 pieds; les feuilles sont d’1111
vert clair à peu prés semblable à celles du lC”
risier; sa sseur est rouge, presque de la f6ntjc
d’une rose; elle est remplacée par une cap'1“®
ligneuse, de couleur brune, qui renferme1
semence, et s’ouvre lorsqu’elle est mûre (fisr n'
a.}. Ce ne fut qu’au XV7. siécle rpie le Thé h'1
connu des Européens. On en fait trois rec°
tes par an, savoir; la première de très boni10
heure, au commencement du printems, l°ïS’
que les feuilles commencent à pousser. hc
Thé de cette récolté est le plus cher et le jd11”
précieux. La sécondé a lieu un mois après
première, et la troisième au mois de îumcl*
On dess'éche peu à peu ces feuilles au feu,
des plateaux de ser ou d’élain; puis on les n<et
sur des nattes , et les roule ou les srise entre1®9
mains; on les serre alors pour la vente, y
connait dans le3 commerce deux sortes pVI?
cipales de Thé, savoir 1 g brun, appelle The,
Bohé, Thè-Boè, Thé-Bon, et le vert nom1Tlti
Thé’ Hayjang, et celles-ci se subdivisent
plusieurs autres sortes de différentes quassu’"'
Le commerce du thé est fort important p°l
l’Angleterre, la Hollande, la France, le Dall<^
marc, la Suède et la Purifie; car on app01 <
chaque année xQ à 20 millions de livres de I*
de la Chine en Europe, et l’Angleterre serde e
consomme les s. Le Thé qui nous vient de
Chine par la llulsie, se nommé Thé de
vannes, pareeque les Caravannes march;UU
l’apportent. Il passe pour le meilleur.