Insectes LXFIII. Vol VIL No. ioo.
DIVERSES ESPÈCES DE PAPILLONS ETRANGERS.
Fig.
i. La Sémirarais.
( Papilio Sem ira m is. )
Cette espèce de papillon, extrêmement rare,
fut trouvée sur une canne à sucre dans je plan-
tage de Zoelen h Surinam. Elle appartient
aux phalènes veloutées. Elle a les antennes
plumassées, et une trompe presque impercep-
tible. Au duvet soyeux du derrière on "recon-
naît aisément que c'est le mâle qui est figuré
ici. Les taches triangulaires et en forme de.
croissant des aîles de devant sont, comme les
taches rondes-du derrière, transparentes, et
semblables aux taches dès porte-miroirs. Les
aîles de derrière ont à. leur extrémité un pro-
longement extraordinaire si fin et si mince,
qu'il est étonnant que cet animal ne le- gâte
pas en volant.
Fig. 2. La Lune,
(Papilio Luna.)
Le dessus et le dessous de ce papillon ont
les mêmes dessins. Les,yeux, dont il y en a
un sur chaque aîle, sont transparents comme
le verre; Il est indigène à la Jamaïque à Neu-
York, à la Caroline, ait Mailand; sa chenille
se nourrit des feuilles de Sassafras. Au Coro-
mandel, et dans l'île de Ceylan il s'en trouve
une variété d'une couleur plus pâle et près-
que blanche, et dont les aîles de devant ont
des bords larges et bruns.
Fig. 3. et 4. L'Impériale.
( Papilio Imperialis. ),
Ce papillon, indigène à Surinam, dont les
aîles se terminent en queue, se distingue sur-
tout par la magnificence de ses couleurs- Le
dessus de ses aîles est d'un bleu d'azur, cepen-
dant les aîles de devant ont de plus une large
bordure noire, et deux taches de la même
couleur. Le dessous est poui la plupart vert,
cependant les aîles supérieures ont à la join-
ture une tache ronde d'un bleu clair. Les aî-
les ont jusqu'à la première courbure des aîles
de devant de petites pointes noires et le des-
sous des aîles inférieures joue le vert-d'or,
Fig. 5. Le Prc-gne.
(Papilio Progne.)
Ce superbe papillon, indigène à Neu York
et à la Jamaïque, est tacheté à peu près en bas
comme en haut, et ressembla au Robert le
Diable des françois et au de gehakkel'de Au-
rélia des hollandais; les aîles ne sont pon;-
tant pas si échancrées, et le dessous des ailes
inférieures n'a pas non plus le C argenté, qui
distingue le papillon d'Europe.
DIVERSES ESPÈCES DE PAPILLONS ETRANGERS.
Fig.
i. La Sémirarais.
( Papilio Sem ira m is. )
Cette espèce de papillon, extrêmement rare,
fut trouvée sur une canne à sucre dans je plan-
tage de Zoelen h Surinam. Elle appartient
aux phalènes veloutées. Elle a les antennes
plumassées, et une trompe presque impercep-
tible. Au duvet soyeux du derrière on "recon-
naît aisément que c'est le mâle qui est figuré
ici. Les taches triangulaires et en forme de.
croissant des aîles de devant sont, comme les
taches rondes-du derrière, transparentes, et
semblables aux taches dès porte-miroirs. Les
aîles de derrière ont à. leur extrémité un pro-
longement extraordinaire si fin et si mince,
qu'il est étonnant que cet animal ne le- gâte
pas en volant.
Fig. 2. La Lune,
(Papilio Luna.)
Le dessus et le dessous de ce papillon ont
les mêmes dessins. Les,yeux, dont il y en a
un sur chaque aîle, sont transparents comme
le verre; Il est indigène à la Jamaïque à Neu-
York, à la Caroline, ait Mailand; sa chenille
se nourrit des feuilles de Sassafras. Au Coro-
mandel, et dans l'île de Ceylan il s'en trouve
une variété d'une couleur plus pâle et près-
que blanche, et dont les aîles de devant ont
des bords larges et bruns.
Fig. 3. et 4. L'Impériale.
( Papilio Imperialis. ),
Ce papillon, indigène à Surinam, dont les
aîles se terminent en queue, se distingue sur-
tout par la magnificence de ses couleurs- Le
dessus de ses aîles est d'un bleu d'azur, cepen-
dant les aîles de devant ont de plus une large
bordure noire, et deux taches de la même
couleur. Le dessous est poui la plupart vert,
cependant les aîles supérieures ont à la join-
ture une tache ronde d'un bleu clair. Les aî-
les ont jusqu'à la première courbure des aîles
de devant de petites pointes noires et le des-
sous des aîles inférieures joue le vert-d'or,
Fig. 5. Le Prc-gne.
(Papilio Progne.)
Ce superbe papillon, indigène à Neu York
et à la Jamaïque, est tacheté à peu près en bas
comme en haut, et ressembla au Robert le
Diable des françois et au de gehakkel'de Au-
rélia des hollandais; les aîles ne sont pon;-
tant pas si échancrées, et le dessous des ailes
inférieures n'a pas non plus le C argenté, qui
distingue le papillon d'Europe.