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https://doi.org/10.11588/diglit.3218#0033
Oiseaux. CX1X. », , _,.• .-,
Vol. XI, No. ÏU
COLIBRIS TRÈS - REMARQUABLES.
Fig. î. Colibri de Delalande.
(Trochäus Delalandi, Vieillot.)
La tête du mâle est ornée .d'une jolie hup-
pe-, d'un vert d'or et à couleurs changeantes,
dont les deux dernières plumes ont au moins 6
lignes de long de plus que les autres et sont
d'un bleu éclatant. Toutes les parties supérieu-
res du corps et les deux plumes centrales de la
queue sont de la couleur de la huppe, mais les
trois plumes extérieures de chaque côté de la
queue ont une tache blanche à leur extrémité.
La gorge, le devant du cou, la poitrine, le haut
du ventre sont bleus j les côtés de toutes ces
parties sont d'un gris-perlé, ainsi que le men-
ton et le bas-ventre; il y a derrière chaque oeil
une tache blanche; le bec est noir, et les pies
sont bruns. L'oiseau entier a 3 pouces 4 lignes
de long. La femelle n'a point de huppe et elle
est plus petite que le mâle. Les parties infé-
rieures sont grises,- à l'exception des côtés delà
poitrine: la base du bec est jaunâtre. Le Brésil
est la patrie de cet oiseau. ,
Fig. 2. Le Colibri bi- huppé.
(Trochilus bilophus, Temm'nclu)
Deux superbes huppes changeantes et une
espèce de fraise sous la gorge sont les signes ca-
ractéristiques du mâle, mais la queue longue et
cunéiforme est commune aux deux sexes. Elle
se compose de 10 plumes, dont les trois exté-
rieures sont blanches en dedans, de la base en
haut, et d'un gris cendré en dehors, la quatriè-
me est entièrement blanche, et les deux centra-
les s'ont d'un vert-d'or. Le vertex du mâle est
d'un yert d'éméraude éclatant; au-dessus des
yeux il se trouve deux huppes couleur d'or; la
gorge et les joues sont d'un noir satiné avec une
légère teinte de pourpre; les flancs, le derrière
de la tête, le dos et les petites plumes des aîles
sont d'un vert-d'or clair, les aîles d'un noir jau-
nâtre et le bec noir, La femelle est privée de
ces ornements; la tête est d'un yert-d'or clair,
.ainsi que le dos et les flancs; la gorge est d'un
gris-cendré blanchâtre, et il y a aux côtés du
cou une tache blanche, La figure en représente
la grandeur naturelle. Cet oiseau est indigène
à l'Amérique méridionale.
Fig. 3. Le Colibri colleté.
(Trochilus petasophorus, Neu-Wied.)
On ne connoît encore que le mâle, dont la
huppe est large et violette; la queue est large,
un peu fourchue, couverte par les aîles; le
menton et la gorge sont d'un vert éclatant, la
poitrine plus foncée; les côtés de celle-ci, le
ventre et le bas-ventre d'un vert-clair, mais
sur ce dernier il y a un mélange de gris-cendré;
les petites plumes du dessous, de la queue sont
d'un blanc de neige,, les plumes caudales d'un
vert d'or, le bec et les pies noirs. Il habite le
Brésil. ,
Fig. 4. Le Colibri écailleux.
{Trochilus squamosus, Ternthinch.)
Le bec de ce colibri, indigène à l'Amérique
méridionale, est tout droit, noir, et a 14 lignes
de long. La queue est courte, un peu fourchue,
la gorge et une partie du devant du cou comme
écâilleuses; il part du bec une large bande blan-
che qui se prolonge jusqu'à l'oreille, et il se
trouve en arrière des yeux une tache blanche.
Le bas-ventre est blanc et les petites plumes de
la queue sont d'un gris -cendré au milieu, la
queue et les aîles d'un noir-violet; les plumes
extérieures latérales de la queue ont en dessous
une petite tache "blanche, qui est outre cela d'un
vert-foncé, d'un éclat de métal. La femelle
s'éloigne peu du mâle. Le Brésil est la patrie
de ce colibri.
Fig. 5. Le Colibri à six plumes
caudales.
(Trochilus enicurus, Vieillot.)
La queue n'est composée que de six plu-
mes, dont les deux centrales sont courtes et ver-
tes, et les extérieures longues et noires. Cet oi-
seau a un collier blanc. Le milieu du ventre
est aussi blanc, et la gorge d'un violet, qui joue
lebleu; les pennes des aîles sont étroites etd'un
brun- violet, le bec et les pies fins et noirs. Ce
colibri, qui a près de .4 pouces, est très-grêle.
Il habite le Brésil.
Vol. XI, No. ÏU
COLIBRIS TRÈS - REMARQUABLES.
Fig. î. Colibri de Delalande.
(Trochäus Delalandi, Vieillot.)
La tête du mâle est ornée .d'une jolie hup-
pe-, d'un vert d'or et à couleurs changeantes,
dont les deux dernières plumes ont au moins 6
lignes de long de plus que les autres et sont
d'un bleu éclatant. Toutes les parties supérieu-
res du corps et les deux plumes centrales de la
queue sont de la couleur de la huppe, mais les
trois plumes extérieures de chaque côté de la
queue ont une tache blanche à leur extrémité.
La gorge, le devant du cou, la poitrine, le haut
du ventre sont bleus j les côtés de toutes ces
parties sont d'un gris-perlé, ainsi que le men-
ton et le bas-ventre; il y a derrière chaque oeil
une tache blanche; le bec est noir, et les pies
sont bruns. L'oiseau entier a 3 pouces 4 lignes
de long. La femelle n'a point de huppe et elle
est plus petite que le mâle. Les parties infé-
rieures sont grises,- à l'exception des côtés delà
poitrine: la base du bec est jaunâtre. Le Brésil
est la patrie de cet oiseau. ,
Fig. 2. Le Colibri bi- huppé.
(Trochilus bilophus, Temm'nclu)
Deux superbes huppes changeantes et une
espèce de fraise sous la gorge sont les signes ca-
ractéristiques du mâle, mais la queue longue et
cunéiforme est commune aux deux sexes. Elle
se compose de 10 plumes, dont les trois exté-
rieures sont blanches en dedans, de la base en
haut, et d'un gris cendré en dehors, la quatriè-
me est entièrement blanche, et les deux centra-
les s'ont d'un vert-d'or. Le vertex du mâle est
d'un yert d'éméraude éclatant; au-dessus des
yeux il se trouve deux huppes couleur d'or; la
gorge et les joues sont d'un noir satiné avec une
légère teinte de pourpre; les flancs, le derrière
de la tête, le dos et les petites plumes des aîles
sont d'un vert-d'or clair, les aîles d'un noir jau-
nâtre et le bec noir, La femelle est privée de
ces ornements; la tête est d'un yert-d'or clair,
.ainsi que le dos et les flancs; la gorge est d'un
gris-cendré blanchâtre, et il y a aux côtés du
cou une tache blanche, La figure en représente
la grandeur naturelle. Cet oiseau est indigène
à l'Amérique méridionale.
Fig. 3. Le Colibri colleté.
(Trochilus petasophorus, Neu-Wied.)
On ne connoît encore que le mâle, dont la
huppe est large et violette; la queue est large,
un peu fourchue, couverte par les aîles; le
menton et la gorge sont d'un vert éclatant, la
poitrine plus foncée; les côtés de celle-ci, le
ventre et le bas-ventre d'un vert-clair, mais
sur ce dernier il y a un mélange de gris-cendré;
les petites plumes du dessous, de la queue sont
d'un blanc de neige,, les plumes caudales d'un
vert d'or, le bec et les pies noirs. Il habite le
Brésil. ,
Fig. 4. Le Colibri écailleux.
{Trochilus squamosus, Ternthinch.)
Le bec de ce colibri, indigène à l'Amérique
méridionale, est tout droit, noir, et a 14 lignes
de long. La queue est courte, un peu fourchue,
la gorge et une partie du devant du cou comme
écâilleuses; il part du bec une large bande blan-
che qui se prolonge jusqu'à l'oreille, et il se
trouve en arrière des yeux une tache blanche.
Le bas-ventre est blanc et les petites plumes de
la queue sont d'un gris -cendré au milieu, la
queue et les aîles d'un noir-violet; les plumes
extérieures latérales de la queue ont en dessous
une petite tache "blanche, qui est outre cela d'un
vert-foncé, d'un éclat de métal. La femelle
s'éloigne peu du mâle. Le Brésil est la patrie
de ce colibri.
Fig. 5. Le Colibri à six plumes
caudales.
(Trochilus enicurus, Vieillot.)
La queue n'est composée que de six plu-
mes, dont les deux centrales sont courtes et ver-
tes, et les extérieures longues et noires. Cet oi-
seau a un collier blanc. Le milieu du ventre
est aussi blanc, et la gorge d'un violet, qui joue
lebleu; les pennes des aîles sont étroites etd'un
brun- violet, le bec et les pies fins et noirs. Ce
colibri, qui a près de .4 pouces, est très-grêle.
Il habite le Brésil.