DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.3218#0183
Mammifères. CXXL t . Val. XI. No, 61.
MAMMIFÈRE S.
Lions et ours marins des îles
de St. Georges et de St. Paul.
Ces deux îles sont situées dans la partie
septentrionale du grand Océan pacifique, an
nord des Aleutes. La première de ces lies se
distingue surtout par les troupeaux innom-
brables de lions marins, qui dans la saison de
l'accouplement répandent une odeur insoute-
nable. A cette époque les mâles se livrent des
combats à mort pour les femelles, et il n'est
pas rare qu'un mâle en rassemble autour de
lui de 10 à 20. L'animal n'est nullement dan-
gereux, il fuit même devant les hommes, à l'ex-
ception toutefois du teins où les femelles met-
tent bas. Leur cri s'entend de très »loin. Les
femelles sont plus petites et plus jaunes que les
mâles, qui, quand ils lèvent la tête, ont 6 pieds
de haut.
Les lions marins se trouvent, depuis le :30e
degré de latitude septentrionale jusqu'au 6Qe,
dans les îles et sur le continent de l'Amérique.
La viande, séchée, est en hiver une nourriture
très -saine, que les vaisseaux européens-n&' dé-
daignent même pas. La chair des jeunes est
très- tendre et a le goût du poisson.
Le rivage de l'île de St. Paul abonde en
troupeaux d'ours marins, que l'on ne tue cepen-
dant qu'à l'approche de l'hiver, saison où la pe-
lisse est plus fourrée et plus foncée»
Le mâle, d'un brun- rougeâtre, peut avoir
€ pouces de moins que le lion-marin, il est ce-
pendant, plus agîle et plus vif que celui-ci, il
a même tant de courage, qu'il attaque assez
souvent les hommes. La femelle, qui est une
fois plus petite que le mâle, ressemble au chien
marin ordinaire. Ses poils sont à pointes gri-
sâtres et ont un éclat argentin. Quand la pe-
• lisse est très-belle et bien fourrée, et que les
jeunes sont grands, on tue les femelles par mil-
liers, parceque leur fourrure est la seule dont on
fasse un commerce important avec la Chine.
MAMMIFÈRE S.
Lions et ours marins des îles
de St. Georges et de St. Paul.
Ces deux îles sont situées dans la partie
septentrionale du grand Océan pacifique, an
nord des Aleutes. La première de ces lies se
distingue surtout par les troupeaux innom-
brables de lions marins, qui dans la saison de
l'accouplement répandent une odeur insoute-
nable. A cette époque les mâles se livrent des
combats à mort pour les femelles, et il n'est
pas rare qu'un mâle en rassemble autour de
lui de 10 à 20. L'animal n'est nullement dan-
gereux, il fuit même devant les hommes, à l'ex-
ception toutefois du teins où les femelles met-
tent bas. Leur cri s'entend de très »loin. Les
femelles sont plus petites et plus jaunes que les
mâles, qui, quand ils lèvent la tête, ont 6 pieds
de haut.
Les lions marins se trouvent, depuis le :30e
degré de latitude septentrionale jusqu'au 6Qe,
dans les îles et sur le continent de l'Amérique.
La viande, séchée, est en hiver une nourriture
très -saine, que les vaisseaux européens-n&' dé-
daignent même pas. La chair des jeunes est
très- tendre et a le goût du poisson.
Le rivage de l'île de St. Paul abonde en
troupeaux d'ours marins, que l'on ne tue cepen-
dant qu'à l'approche de l'hiver, saison où la pe-
lisse est plus fourrée et plus foncée»
Le mâle, d'un brun- rougeâtre, peut avoir
€ pouces de moins que le lion-marin, il est ce-
pendant, plus agîle et plus vif que celui-ci, il
a même tant de courage, qu'il attaque assez
souvent les hommes. La femelle, qui est une
fois plus petite que le mâle, ressemble au chien
marin ordinaire. Ses poils sont à pointes gri-
sâtres et ont un éclat argentin. Quand la pe-
• lisse est très-belle et bien fourrée, et que les
jeunes sont grands, on tue les femelles par mil-
liers, parceque leur fourrure est la seule dont on
fasse un commerce important avec la Chine.