28 L'ACROPOLE D'ATHÈNES,
dévastation dont vingt-quatre siècles n'ont pu
faire disparaître les traces.
Quand les Athéniens vainqueurs rentrèrent
dans leur pays, la ville et l'Acropole n'étaient plus
qu'un monceau de ruines. Mais l'olivier sacré du
temple d'Erechtiiée, brûlé jusqu'au pied, avait re-
poussé d'une coudée la première nuitI : image de
la rapidité avec laquelle un peuple dans tout l'élan
de sa jeunesse et de son génie allait réparer ses
désastres. La fortune semblait avoir rasé une ville
entière, œuvre inégale de temps encore grossie^
pour qu'elle se relevât brillante, une et immor-
telle au plus beau siècle de l'art.
'Hérod., VIII, 55.
dévastation dont vingt-quatre siècles n'ont pu
faire disparaître les traces.
Quand les Athéniens vainqueurs rentrèrent
dans leur pays, la ville et l'Acropole n'étaient plus
qu'un monceau de ruines. Mais l'olivier sacré du
temple d'Erechtiiée, brûlé jusqu'au pied, avait re-
poussé d'une coudée la première nuitI : image de
la rapidité avec laquelle un peuple dans tout l'élan
de sa jeunesse et de son génie allait réparer ses
désastres. La fortune semblait avoir rasé une ville
entière, œuvre inégale de temps encore grossie^
pour qu'elle se relevât brillante, une et immor-
telle au plus beau siècle de l'art.
'Hérod., VIII, 55.