CHAPITRE 11. 51
voyant à Olympie commencer le Jupiter, son plus
admirable chef-d'œuvre.
L'Acropole d'Athènes a été dans l'antiquité
l'objet d'ouvrages parliculiers qui tous malheu-
reusement sont perdus1. Héliodore, que l'on sup-
pose contemporain d'Antiochus Epiphane, avait
écrit quinze livres sur l'Acropole d'Athènes. Polé-
mon"*, archéologue alexandrin, en avait composé
quatre et un traité particulier sur les tableaux
des Propylées. Un passage d'Harpocratiou3 per-
met de croire que deux autres ouvrages avaient
été composés sur Athènes, l'un par Ménéclès,
l'autre par Callistrate. Hegésias^, périégète dont
Strabon cite quelques mauvaises phrases, n'avait
parlé que d'un seul monument et paraît peu re-
grettable. Mais le livre dont la perte sera éternel-
lement à déplorer, c'est celui qu'Ictinus lui-même5
1 'HXtdSwpoç 8 'A.6ir)vaïo; Iv toïç Trspl 'AxpOTroXetoi;... [ravcexai-
8sxâ ion xauTa toc fSiëXîa]... (Athen., VI, p. 229.)
» noÀéjxeiov 8 •7C£ptriYï]'niç xéVrapa ^têXtet <ruv£Ypo"{'£ irspî twv
àva8ï)u.aTO)v xwv Ivt9j 'AxpoitoXEi. (Strab., IX, p. 396.— Marcell.,
Vie de Thucjd., 28 et 43.)
3 'O IIap6ev<àv utco tivwv 'ExaTOfjureSov ixaXEÎTO 8tà xaXXoç xai
EÙpuBjxîav, où otà \x£*(&oç wç MevexXïjç ?) KaXXt'dTpaxoç Iv tw
mpï 'Aôrjvîiv. (Harpocr.,'ExaiôpiTceSov.)
* Strab., IX, p. 396.
5 Edidere volumen... Item de sede Minervse Dorica, quae
est Athenis in arce, Ictinus et Carpion. ( Vitruv., Prœj.,
1. VIL)
voyant à Olympie commencer le Jupiter, son plus
admirable chef-d'œuvre.
L'Acropole d'Athènes a été dans l'antiquité
l'objet d'ouvrages parliculiers qui tous malheu-
reusement sont perdus1. Héliodore, que l'on sup-
pose contemporain d'Antiochus Epiphane, avait
écrit quinze livres sur l'Acropole d'Athènes. Polé-
mon"*, archéologue alexandrin, en avait composé
quatre et un traité particulier sur les tableaux
des Propylées. Un passage d'Harpocratiou3 per-
met de croire que deux autres ouvrages avaient
été composés sur Athènes, l'un par Ménéclès,
l'autre par Callistrate. Hegésias^, périégète dont
Strabon cite quelques mauvaises phrases, n'avait
parlé que d'un seul monument et paraît peu re-
grettable. Mais le livre dont la perte sera éternel-
lement à déplorer, c'est celui qu'Ictinus lui-même5
1 'HXtdSwpoç 8 'A.6ir)vaïo; Iv toïç Trspl 'AxpOTroXetoi;... [ravcexai-
8sxâ ion xauTa toc fSiëXîa]... (Athen., VI, p. 229.)
» noÀéjxeiov 8 •7C£ptriYï]'niç xéVrapa ^têXtet <ruv£Ypo"{'£ irspî twv
àva8ï)u.aTO)v xwv Ivt9j 'AxpoitoXEi. (Strab., IX, p. 396.— Marcell.,
Vie de Thucjd., 28 et 43.)
3 'O IIap6ev<àv utco tivwv 'ExaTOfjureSov ixaXEÎTO 8tà xaXXoç xai
EÙpuBjxîav, où otà \x£*(&oç wç MevexXïjç ?) KaXXt'dTpaxoç Iv tw
mpï 'Aôrjvîiv. (Harpocr.,'ExaiôpiTceSov.)
* Strab., IX, p. 396.
5 Edidere volumen... Item de sede Minervse Dorica, quae
est Athenis in arce, Ictinus et Carpion. ( Vitruv., Prœj.,
1. VIL)