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58 L'ACROPOLE D'ATHÈNES,

la Grèce?— Furent-elles détruites par le zèle des
chrétiens ou par la fureur des barbares? Une tra-
dition que rapporte Zosime1 semble absoudre
Alaric et ses Goths. Pendant qu'il assiégeait
Athènes, la déesse Minerve, armée de son casque
et de son bouclier, lui apparut menaçante, s'avan-
çant à pas résolus sur les murs de sa forteresse.
Effrayé, il proposa la paix aux Athéniens, qui lui
ouvrirent immédiatement leurs portes et le reçu-
rent au milieu des fêtes et des festins. Quant aux
chrétiens, s'ils brisèrent les statues et les images,
si par obéissance aux édits des empereurs ils ren-
versèrent la plupart des temples, ils sauvèrent au
moins les plus beaux en en prenant possession.
Au vae siècle l'Érechthéion et le Parthénon furent
convertis en églises grecques consacrées, l'une à
la Divine Sagesse2, dont Minerve était la person-
nification, l'autre à la Mère de Dieu3. Ce fut
en 63o que le Parthénon fut ruiné, restauré4,

1 Fanelli, Aten. au., p. 249-

2 'Ayîa 2ocpt«.

3 0EOTOXOÇ.

4 On lisait, avant la révolution grecque, cette inscription
sur le mur du sud :

X'AM£TATOCWTHPION€TOCerKAI

NIACGHONAOCOYTOCTHCAriAC

COcplAC

( Pittakis, Ane. Athèn., p. 387. )
 
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