*82 L'ACROPOLK D'ATHÈNES.
l'avons vu plus haut, que l'escalier était dans la
disposition primitive de l'édifice.
Je renvoie de même au chapitre du Parthénon
pour quelques points relatifs à la polychromie.
La question des couleurs peut se résoudre dans
les mêmes termes pour tous les édifices en mar-
bre de l'époque de Périclès. En même temps,
j'émettrai quelques doutes sur l'hypothèse de
M. Desbuisson, qui revêt sans preuves matérielles
d'une teinte légère « les colonnes, les architraves,
« les murs", en un mot tout ce qui constitue la
« membrure de l'édifice. »
Mais ici je ne ferai que citer les données ac-
quises à la science, sur les détails principaux de
l'ornementation. Dans ces matières délicates, on
ne peut avoir confiance qu'en la longue expé-
rience d'un architecte qui a passé deux années à
étudier et à mesurer chaque pierre de l'édifice. Je
laisse donc parler M.Desbuisson :
« Les moulures, et en général toute la modi-
« nature, recevaient des couleurs plus franches et
« plus éclatantes. Les unes, préparées à la cire1,
« comme le bleu et le vert, n'avaient que peu
« d'adhérence sur la surface du marbre ; d'autres,
« moins épaisses et moins vernissées, comme le
1 Ces couleurs étaient appliquées à l'encaustique. Sur une
inscription dont il sera question à propos de l'Erechthéion, on
voit cités les peintres à l'encaustique : 'E^xaÛTat.
l'avons vu plus haut, que l'escalier était dans la
disposition primitive de l'édifice.
Je renvoie de même au chapitre du Parthénon
pour quelques points relatifs à la polychromie.
La question des couleurs peut se résoudre dans
les mêmes termes pour tous les édifices en mar-
bre de l'époque de Périclès. En même temps,
j'émettrai quelques doutes sur l'hypothèse de
M. Desbuisson, qui revêt sans preuves matérielles
d'une teinte légère « les colonnes, les architraves,
« les murs", en un mot tout ce qui constitue la
« membrure de l'édifice. »
Mais ici je ne ferai que citer les données ac-
quises à la science, sur les détails principaux de
l'ornementation. Dans ces matières délicates, on
ne peut avoir confiance qu'en la longue expé-
rience d'un architecte qui a passé deux années à
étudier et à mesurer chaque pierre de l'édifice. Je
laisse donc parler M.Desbuisson :
« Les moulures, et en général toute la modi-
« nature, recevaient des couleurs plus franches et
« plus éclatantes. Les unes, préparées à la cire1,
« comme le bleu et le vert, n'avaient que peu
« d'adhérence sur la surface du marbre ; d'autres,
« moins épaisses et moins vernissées, comme le
1 Ces couleurs étaient appliquées à l'encaustique. Sur une
inscription dont il sera question à propos de l'Erechthéion, on
voit cités les peintres à l'encaustique : 'E^xaÛTat.