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274 L'ACROPOLE D'ATHÈNES,

immenses richesses, l'on comprend que les an-
ciens s'effrayassent à la seule pensée d'en dresser
l'inventaire. Bien des siècles, bien des révolutions,
bien des barbares, ont anéanti jusqu'aux traces du
plus grand nombre. Le reste ne nous est connu
que par des inscriptions gravées sur les piédes-
taux, les stèles, les colonnes, de même que nous
lisons sur leurs tombeaux les noms des généra-
tions qui ne sont plus que poussière. Mais telle est
la quantité de ces fragments, qu'il me faut à mon
tour m'excuser d'en passer un grand nombre sous
silence, et de ne choisir que les plus intéressants
ou ceux qui se rattachent le plus directement à
mon sujet. On avait fondé à Athènes, en 1837, un
journal archéologique pour publier les antiquités,
à mesure que les fouilles les découvraient. L'Acro-
pole, bien entendu, occupait la place la plus con-
sidérable. En quatre ans, cinq cents pages in-folio
ont été remplies. On juge où cela m'entraînerait,
si je voulais être complet.

Le but de cet ouvrage est, à la fois, de décrire
les ruines de l'Acropole et de retrouver les prin-
cipaux éléments d'une restauration qui retrace-
rait à notre imagination un ensemble à jamais
perdu pour nos yeux. Il est donc naturel que je
m'attache à tout ce qui a une signification topo-
graphique et une place dans l'histoire de l'art, en
négligeant les détails qui n'en ont aucune, par
 
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