CHAPITRE X. "289
ployait le marbre du Pentélique, mais qui fut sus-
pendu par la guerre des Perses;
4° Les Propylées véritables qui assirent sur les
débris de toul es âges leur base immortelle.
Si l'on se demande pourquoi cette partie des
anciennes constructions avait été ménagée, on
verra qu'elle ne contrariait en rien le plan des
Propylées, et qu'elle soutenait les terres de l'en-
ceinte sacrée. Ce que Xerxès n'avait pas détruit, les
Grecs pouvaient-ils sans nécessité le détruire? 11
paraît, du reste, que ce réduit, qui devient à son
extrémité un véritable fossé, avait été comblé dès
les temps anciens. En le déblayant, on l'a trouvé
rempli par les innombrables éclats de marbre que
le ciseau avait fait voler en taillant les Propylées.
Dans le fond, au contraire, au-dessous du mur
pélasgique, on a trouvé une grande épaisseur de
cendres et de charbons, mêlés à des fragments de
vases, de figurines en terre cuite. C'est là qu'on
avait jeté les restes de l'incendie de Xerxès: nous
aurons plus d'une fois l'occasion de remarquer
comment on les utiiisa dans l'Acropole pour les
remblais.
En revenant vers Minerve Hygiée, on aperçoit
auprès de Tante du grand portique des Propylées
quelques piédestaux sans inscriptions qui s'appli-
quaient le long du mur : une petite stèle est parti-
culièrement curieuse, parce qu'elle porte encore
ployait le marbre du Pentélique, mais qui fut sus-
pendu par la guerre des Perses;
4° Les Propylées véritables qui assirent sur les
débris de toul es âges leur base immortelle.
Si l'on se demande pourquoi cette partie des
anciennes constructions avait été ménagée, on
verra qu'elle ne contrariait en rien le plan des
Propylées, et qu'elle soutenait les terres de l'en-
ceinte sacrée. Ce que Xerxès n'avait pas détruit, les
Grecs pouvaient-ils sans nécessité le détruire? 11
paraît, du reste, que ce réduit, qui devient à son
extrémité un véritable fossé, avait été comblé dès
les temps anciens. En le déblayant, on l'a trouvé
rempli par les innombrables éclats de marbre que
le ciseau avait fait voler en taillant les Propylées.
Dans le fond, au contraire, au-dessous du mur
pélasgique, on a trouvé une grande épaisseur de
cendres et de charbons, mêlés à des fragments de
vases, de figurines en terre cuite. C'est là qu'on
avait jeté les restes de l'incendie de Xerxès: nous
aurons plus d'une fois l'occasion de remarquer
comment on les utiiisa dans l'Acropole pour les
remblais.
En revenant vers Minerve Hygiée, on aperçoit
auprès de Tante du grand portique des Propylées
quelques piédestaux sans inscriptions qui s'appli-
quaient le long du mur : une petite stèle est parti-
culièrement curieuse, parce qu'elle porte encore