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264 L'ACROPOLE D'ATHÈNES.

Je suis loin de croire que le dorique n'eût pu
se prêter également aux exigences d'un édifice
comme l'Érechthéion. Les Propylées nous mon-
trent combien ses proportions savent varier en
présence les unes des autres; le temple d'Escu-
lape, à Agrigente, comment ses petites colonues
s'engagent dans un mur; le Jupiter Olympien,
dans la même ville, comment les statues se subs-
tituent aux colonnes. Dans l'architecture grecque,
il y a peu d'éléments, mais un grand nombre de
combinaisons. Car les Grecs possèdent par excel-
lence le génie des arrangements. L'ordre ionique,
cependant, par sa légèreté, son élégance plus dé-
licate, est mieux approprié à une réunion de pe-
tits édifices qui n'ont rien de grandiose, mais
plutôt quelque chose d'intime et de capricieux.

Dès qu'on ne pouvait prétendre à la gran-
deur absolue et aux beautés sévères, il fallait re-
courir à sa grâce un peu molle et à l'abondance
d'ornements ' qui le faisaient comparer, par

"C'était pendant la construction de VOdéon, qui était sans
doute d'un style moins grave que les temples, que les ennemis
de Périclès l'accusaient d'employer l'argent des alliés « à do-
« rer et parer Athènes comme une femme coquette, couverte
« de pierreries. »

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(Plut., Vie de Périclès, 12.)
 
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