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108 L'ACROPOLE D'ATHÈNES,

le torse tout entier. Les chevaux du Jour ne sont
point attelés de front, mais sur une ligne oblique.
Chaque tête avançait sur celle qui la précédait,
de manière que toutes fussent vues distinctement.
Les chevaux de la Nuit ont ces lèvres ouvertes,
ces narines dilatées et relevées ' qui devaient faire
saisir, malgré la distance, l'apparence et comme
le soufflede la vie. Tout est bien calculé, ainsi que
le dit Tzetzès,pour la hauteur que les statues de-
vaient occuper; les difficultés de la perspective
sont tournées par la science à l'avantage de la
sculpture.

Les statues du fronton occidental, au contraire,
n'offrent aucune trace d'une étude aussi profonde
et ne semblent en rien soumises aux lois de la
perspective. Elles sont faites pour être vues de
près.

L'Ilissus est d'un fini et d'une délicatesse qui
approchent, je le disais tout à l'heure, de la na-
ture féminine. De plus, que l'on compare sa pose
avec celle de l'Hercule qui était étendu, comme
lui, sous l'angle de l'autre fronton. L'Hercule est
relevé en quelque sorte; ses bras et ses jambes
dominent la saillie du fronton. L'Ilissus parait

'Avéwyoç Ta j^etXv!
Toùç [iuSwT^paç ts aÔTOÛ tyov àveoitaff^évouç.

(Tzetz., V, supra.)
 
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