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acteurs et naladms des pompes dionysiaques; simiesque,
elle nous reporte aux croyances cabiriques.
La chevelure, elle aussi, a une signification. Dans le
mythe apollinique, les cheveux longs et ondulés sont le
distinctif du soleil des régions supérieures en rapport avec
la lumière, la chaleur et l'énergie fécondante. Dans le
mythe dionysiaque, la tète rasée ou garnie d'une simple
bande de cheveux courts distingue le soleil descendu dans
les régions inférieures et coopérant, dans le sein de la
terre, au développement des germes ; l'absence ou la ra-
reté des cheveux est encore le signe de la diminution des
jours et de l'engourdissement périodique de la nature. Les
déesses de l'ordre supérieur, les divinités qui symbolisent
l'univers, la nature, les forces productives, les figures lu-
naires sont ornées d'opulentes chevelures, emblèmes de
fécondité, de richesses, de bénédictions. Cette belle parure,
d'une signification si transparente, prend dans quelques cas
des proportions si exagérées qu'elle ne laisse plus la
moindre place au doute.
Une main ouverte signifiera bienveillance, concession
de faveur; la paume tournée vers le ciel, elle sera le signe
de la prière, du sacrifice. Les doigts portés en avant d'une
certaine façon, comme dans la déesse Nature qui fait suite
à la description de la planche xix, seront un geste fatidique
préservant des mauvais sorts ou conjurant les influences
funestes, et par corrélation ils voudront dire protection et
tutelle.
Les parties sexuelles de l'homme et de la femme ne sont
point oubliées dans la série des symboles tirés de la nature
humaine ; elles y figurent môme au premier rang, et nous
acteurs et naladms des pompes dionysiaques; simiesque,
elle nous reporte aux croyances cabiriques.
La chevelure, elle aussi, a une signification. Dans le
mythe apollinique, les cheveux longs et ondulés sont le
distinctif du soleil des régions supérieures en rapport avec
la lumière, la chaleur et l'énergie fécondante. Dans le
mythe dionysiaque, la tète rasée ou garnie d'une simple
bande de cheveux courts distingue le soleil descendu dans
les régions inférieures et coopérant, dans le sein de la
terre, au développement des germes ; l'absence ou la ra-
reté des cheveux est encore le signe de la diminution des
jours et de l'engourdissement périodique de la nature. Les
déesses de l'ordre supérieur, les divinités qui symbolisent
l'univers, la nature, les forces productives, les figures lu-
naires sont ornées d'opulentes chevelures, emblèmes de
fécondité, de richesses, de bénédictions. Cette belle parure,
d'une signification si transparente, prend dans quelques cas
des proportions si exagérées qu'elle ne laisse plus la
moindre place au doute.
Une main ouverte signifiera bienveillance, concession
de faveur; la paume tournée vers le ciel, elle sera le signe
de la prière, du sacrifice. Les doigts portés en avant d'une
certaine façon, comme dans la déesse Nature qui fait suite
à la description de la planche xix, seront un geste fatidique
préservant des mauvais sorts ou conjurant les influences
funestes, et par corrélation ils voudront dire protection et
tutelle.
Les parties sexuelles de l'homme et de la femme ne sont
point oubliées dans la série des symboles tirés de la nature
humaine ; elles y figurent môme au premier rang, et nous