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DU RAYONNEMENT DES ÉTOILES
AU POINT DE VUE ÉGYPTIEN
PAR M. LE Dr ABBATE-BEY.
(Séance du 30 Avril 1880).
Il ne m'est pas permis d'entrer clans les recherches des
astronomes : depuis que les télescopes ont donné une puis-
sance énorme pour pénétrer dans l'espace, étudier la forme
des astres, et pousser l'investigation jusqu'aux propriétés
physiques des planètes et de leurs satellites, la science a fait
de grandes découvertes.
Je regarde la voûte céleste au naturel, avec l'œil sans
aide d'un instrument, avec l'œil nu, cet organe de la contem-
plation de l'univers, avec l'œil, qui en excluant même
l'époque Chaldéenne, celles des Egyptiens et des Chinois, a
observé de la même manière pendant 19 siècles (com-
ptant depuis Aristille et Timocharis jusqu'à Galilée) les
phénomènes dont il va être ici question.
La force de la vue parmi les hommes, comme moyenne,
est restée sensiblement la même dans la race humaine, et
dès les temps les plus reculés, en regardant le ciel, certaines
étoiles estimées par les astronomes de septième grandeur,
( par exemple comme les Pléiades ) échappaient comme elles
échappent encore à présent, aux vues de portée ordinaire.
DU RAYONNEMENT DES ÉTOILES
AU POINT DE VUE ÉGYPTIEN
PAR M. LE Dr ABBATE-BEY.
(Séance du 30 Avril 1880).
Il ne m'est pas permis d'entrer clans les recherches des
astronomes : depuis que les télescopes ont donné une puis-
sance énorme pour pénétrer dans l'espace, étudier la forme
des astres, et pousser l'investigation jusqu'aux propriétés
physiques des planètes et de leurs satellites, la science a fait
de grandes découvertes.
Je regarde la voûte céleste au naturel, avec l'œil sans
aide d'un instrument, avec l'œil nu, cet organe de la contem-
plation de l'univers, avec l'œil, qui en excluant même
l'époque Chaldéenne, celles des Egyptiens et des Chinois, a
observé de la même manière pendant 19 siècles (com-
ptant depuis Aristille et Timocharis jusqu'à Galilée) les
phénomènes dont il va être ici question.
La force de la vue parmi les hommes, comme moyenne,
est restée sensiblement la même dans la race humaine, et
dès les temps les plus reculés, en regardant le ciel, certaines
étoiles estimées par les astronomes de septième grandeur,
( par exemple comme les Pléiades ) échappaient comme elles
échappent encore à présent, aux vues de portée ordinaire.