DOI Heft:
Heft 2
DOI Artikel:Séance du 4 juin 1880
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12752#0191
SÉANCE DU 4 JUIN 1880
Présidence de S. E. Mariette Pacha
MM. de Noydans et de Kremer, membres résidants, qui
viennent de quitter l'Egypte sont nommés membres hono-
raires.
M. Gaillardot (Charles) est nommé agent bibliothécaire.
S. E. Mariette Pacha tait quelques remarques sur la
communication relative aux Vases Canopes, lue dans la
dernière séance.
Il dit que, d'après les croyances religieuses des anciens
Egyptiens, il fallait que le corps de l'homme fût conservé
aussi intact que possible pour le jour de la résurrection.
De là l'embaumement, de là ces tombes gigantesques que
l'on élevait au-dessus des cadavres, et les sarcophages
énormes qui étonnent le voyageur autant par leur masse que
par leur durée.
De là aussi les Canopes. Pour des raisons qui nous sont
inconnues, certaines parties du corps devaient être conser-
vées à part, et elles étaient placées sous la garde de quatre
génies.
Mais quelquefois des embaumeurs, connaissant mal les
prescriptions du rituel, remplaçaient les viscères par de
simples masses de bitume odoriférant mêlé de paillettes d'or,
et même des bijoux.
Présidence de S. E. Mariette Pacha
MM. de Noydans et de Kremer, membres résidants, qui
viennent de quitter l'Egypte sont nommés membres hono-
raires.
M. Gaillardot (Charles) est nommé agent bibliothécaire.
S. E. Mariette Pacha tait quelques remarques sur la
communication relative aux Vases Canopes, lue dans la
dernière séance.
Il dit que, d'après les croyances religieuses des anciens
Egyptiens, il fallait que le corps de l'homme fût conservé
aussi intact que possible pour le jour de la résurrection.
De là l'embaumement, de là ces tombes gigantesques que
l'on élevait au-dessus des cadavres, et les sarcophages
énormes qui étonnent le voyageur autant par leur masse que
par leur durée.
De là aussi les Canopes. Pour des raisons qui nous sont
inconnues, certaines parties du corps devaient être conser-
vées à part, et elles étaient placées sous la garde de quatre
génies.
Mais quelquefois des embaumeurs, connaissant mal les
prescriptions du rituel, remplaçaient les viscères par de
simples masses de bitume odoriférant mêlé de paillettes d'or,
et même des bijoux.