Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]: Bulletin de l'Institut Egyptien (2.Ser. 5.1884(1885))

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la description : c'est un tube en verre, dont le diamètre
intérieur est de 2 millimètres, courbé deux fois à angle
droit ; les deux bouts sont soufflés en boules A et B
(fig. 1); chaque boule est traversée par un fil de
platine C D.

Le fil D arrive jusqu'au milieu du tube, tandis que
l'autre C n'arrive qu'au milieu de l'autre branche
en G. Une quantité de mercure remplit la partie
moyenne du tube et une partie des deux branches, de
manière que le bout de la colonne mercurielle n'arrive
qu'à une distance de 3 millimètres du fil de platine C.
Le reste du tube et les deux boules sont remplis d'air.

L'appareil est complètement fermé, et la boule D,
c'est-à-dire celle dont le fil de platine touche le mercu-
re, est peinte en noir, tandis que l'autre C est couverte
d'une légère couche de coton. Cet appareil, comme les
autres, est placé dans le circuit d'une sonnerie élec-
trique.

Cette disposition offre, sur les autres, l'avantage
d'être sensible, puisqu'elle est basée sur la dilatation
d'un gaz, et ne donne pas de fausse alarme. Car, si la
température du milieu ambiant venait à s'élever lente-
ment (ainsi que cela a lieu quand il n'y a pas d'incen-
die) les deux masses gazeuses ont toujours le temps de
se chauffer, à peu près, de la même manière malgré la
différence qui existe dans le pouvoir absorbant de leurs
boules ; en conséquence, leur force élastique augmen-
tera presque de la même quantité et la pression de
part et d'autre de la colonne mercurielle serait, à peu
près, la même. La colonne mercurielle ne se déplaçant
pas ou ne se déplaçant que d'une façon peu sensible, le