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presque toute sa longueur, afin d'éviter qu'en le retirant, il se casse
ou se fausse entre ses mains.

Il n'y a pas à se préoccuper de la légère plaie cutanée produite
par le trocart ; avec les précautions antiseptiques indiquées plus
haut et un léger lavage de la plaie, il ne survient jamais de phéno-
mènes inflammatoires; la mobilité des organes sous-cutanés empêche
d'ailleurs l'opposition des ouvertures cutanée et trachéale, et facilite
la cicatrisation.

La plupart des opérateurs ont recommandé dans les ponctions
trachéales chez les grands quadrupèdes d'introduire le tube entre
deux cerceaux de la trachée. Pour le chameau, il serait presque
impossible de satisfaire à cette exigence : ces cerceaux sont très
rapprochés les uns des autres, leur épaisseur peu considérable, de
sorte que le traumatisme de l'un d'eux n'a pour ainsi dire aucun
inconvénient.

Phénomènes consécutifs. — Aussitôt après l'injection, l'air
expiré répand une forte odeur d'éther et d'essence de térébenthine,
qui persiste assez longtemps. L'animal est sous le coup d'une ivresse
modérée ; la démarche est titubante et l'allure incertaine.

La salivation devient de plus en plus abondante ; le liquide s'écoule
en nappes mousseuses par les commissures des lèvres ou par la
membrane muqueuse, sorte de vaste repli pharyngien qui prend
hors de la bouche la forme sphéroïdale, et que l'animal gonfle à
volonté en le laissant échapper par l'une des commissures.

De violentes quintes de toux ébranlent l.es parois pectorales et sont
suivies d'expectorations, au milieu desquelles le microscope décèle
facilement la présence d'embryons d'œufs ou même de strongles
entiers.

Au début de l'affection, une seule injection est suffisante pour
déterminer la guérison complète.

Il est à supposer qu'en dehors de l'expulsion des helminthes, la
médication doit modifier heureusement la muqueuse bronchique, et
atténuer l'inflammation dont elle est le siège. Mais lorsque les lésions
sont plus profondes, que les lobes antérieurs du poumon sont déjà
hépatisés, que les feuillets pleuraux enflammés sont couverts de
pseudo-membranes et que la cavité pleurale est envahie par l'exsu-
dat, l'affection est rebelle à tous les agents thérapeutiques.
 
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