Annexe N° 2 à la séance du 6 mai.
LES MINÉRAUX
DE LA RÉGION KÉNEH-KOSSEIR
ET
LES CARRIERES DE SYOUT
par R. FOURTAU
Messieurs,
In médias res, a dit Horace, comme s'il avait, il y a deux mille
ans, prévu la difficile posture d'un candidat à l'Institut ou même
d'un profane comme moi, que cette docte assemblée admettrait, à
titre exceptionnel, à l'honneur de porter la parole, devant elle,
en séance publique.
Je m'autoriserais volontiers du précepte du charmant poète, qui
a chanté la paresse et les choses aimables, à cette seule fin d'éviter
Técueil d'un exorde toujours redoutable pour un modeste disciple
de la science, inapte à parer des agréments de la forme académique
une communication aride que l'Institut a bien voulu accueillir avec
une faveur trop bienveillante et trop flatteuse surtout.
Je n'ai du moins — c'est là mon excuse — aucune prétention,
Messieurs, et je m'estimerai très heureux, si en retour de l'attention
encourageante que vous m'accordez aujourd'hui, je puis réussir à
vous intéresser un instant par quelques notes rapides qui ouvriront
peut-être le champ à d'autres observations plus précieuses pour la
science, et assurément plus autorisées.
Et maintenant, permettez-moi d'abréger cet exorde pour déve-
lopper les considérations d'ordre purement scientifique, qui font
LES MINÉRAUX
DE LA RÉGION KÉNEH-KOSSEIR
ET
LES CARRIERES DE SYOUT
par R. FOURTAU
Messieurs,
In médias res, a dit Horace, comme s'il avait, il y a deux mille
ans, prévu la difficile posture d'un candidat à l'Institut ou même
d'un profane comme moi, que cette docte assemblée admettrait, à
titre exceptionnel, à l'honneur de porter la parole, devant elle,
en séance publique.
Je m'autoriserais volontiers du précepte du charmant poète, qui
a chanté la paresse et les choses aimables, à cette seule fin d'éviter
Técueil d'un exorde toujours redoutable pour un modeste disciple
de la science, inapte à parer des agréments de la forme académique
une communication aride que l'Institut a bien voulu accueillir avec
une faveur trop bienveillante et trop flatteuse surtout.
Je n'ai du moins — c'est là mon excuse — aucune prétention,
Messieurs, et je m'estimerai très heureux, si en retour de l'attention
encourageante que vous m'accordez aujourd'hui, je puis réussir à
vous intéresser un instant par quelques notes rapides qui ouvriront
peut-être le champ à d'autres observations plus précieuses pour la
science, et assurément plus autorisées.
Et maintenant, permettez-moi d'abréger cet exorde pour déve-
lopper les considérations d'ordre purement scientifique, qui font