DOI article:
Abbate, Onofrio: Sollicitation de mesures hygiéniques dans l'intérêt sanitaire Égyptien
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.12564#0189
Annexe N° 2 à la séance du 4 Novembre 1892.
SOLLICITATION
DE MESURES HYGIÉNIQUES
DANS L'INTÉRÊT SANITAIRE ÉGYPTIEN
PAR
Le Dr ABBATE pacha.
L'Egypte, grâce à la sollicitude des bienfaisants rayons du soleil,
est heureusement à l'abri de plusieurs dangers naturels et locaux,
particulièrement de ceux qui, ailleurs, menacent les populations
industrielles. On dirait même en observant cette nonchalance habi-
tuelle dans l'allure des choses, qu'on fait tout exprès passer sous nos
yeux les objets les plus infects et les plus dangereux afin de nous
convaincre de la bonté de ce beau climat, voire môme de sa puis-
sance antiseptique.
Il y a quelques années, j'ai développé dans cette enceinte, en
différentes communications, (voir: Le Caire, questions hygiéni-
ques. — La fièvre nilotica auturnnalis. — Le commerce des
chiffons) plusieurs causes persistantes d'insalubrité, et spécialement
celles qui se prêtent avec plus de rigueur et de facilité à être déra-
cinées pour toujours.
C'est pour justifier ce que j'avais dit, que je crois nécessaire
d'attirer encore l'attention du service de santé sur ce point et
solliciter, une fois pour toutes, la solution de la question spéciale et
non encore résolue des chiffons.
Cependant, je dois le déclarer, la Direction des Services sanitaires,
après la lecture du journal le Bosphore, où se trouvaient relatées
les observations faites précédemment à l'Institut, sur les chiffons,
m'a donné gracieusement les explications nécessaires pour expliquer
SOLLICITATION
DE MESURES HYGIÉNIQUES
DANS L'INTÉRÊT SANITAIRE ÉGYPTIEN
PAR
Le Dr ABBATE pacha.
L'Egypte, grâce à la sollicitude des bienfaisants rayons du soleil,
est heureusement à l'abri de plusieurs dangers naturels et locaux,
particulièrement de ceux qui, ailleurs, menacent les populations
industrielles. On dirait même en observant cette nonchalance habi-
tuelle dans l'allure des choses, qu'on fait tout exprès passer sous nos
yeux les objets les plus infects et les plus dangereux afin de nous
convaincre de la bonté de ce beau climat, voire môme de sa puis-
sance antiseptique.
Il y a quelques années, j'ai développé dans cette enceinte, en
différentes communications, (voir: Le Caire, questions hygiéni-
ques. — La fièvre nilotica auturnnalis. — Le commerce des
chiffons) plusieurs causes persistantes d'insalubrité, et spécialement
celles qui se prêtent avec plus de rigueur et de facilité à être déra-
cinées pour toujours.
C'est pour justifier ce que j'avais dit, que je crois nécessaire
d'attirer encore l'attention du service de santé sur ce point et
solliciter, une fois pour toutes, la solution de la question spéciale et
non encore résolue des chiffons.
Cependant, je dois le déclarer, la Direction des Services sanitaires,
après la lecture du journal le Bosphore, où se trouvaient relatées
les observations faites précédemment à l'Institut, sur les chiffons,
m'a donné gracieusement les explications nécessaires pour expliquer