Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Egyptien <al-Qāhira> [Editor]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 3.1892(1893)

DOI article:
Sickenberger, Ernst: Exposé sommaire d'une reconnaissance faite le long de la côte égyptienne de la Méditerranée pendant les mois d'août et de septembre 1892
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.12564#0204

DWork-Logo
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
dans le Delta, sans préciser de localité. On la trouve en telle quan-
tité qu'elle pourrait bien fournir la matière combustible pour ali-
menter une grande industrie. De plus, on peut la couper au moins
six fois par an et l'effet ne serait autre que d'en augmenter la
quantité. Les racines s'entrecroisent davantage. Gomme on ne
trouve pas d'eau douce proprement dite au Ouadi et la saison
étant défavorable je n'ai trouvé que peu d'autres plantes, dont voici
le classement d'après leur abondance relative. Il n'y a pas de cul-
ture sauf quelques cucurbitacées autour des habitations et quelques
dattiers près des couvents.

TypJia latifolia, Linné.

Eragrostis cyanosuroides, Kth.

Artemisia monosperma, Del.

Nitraria retusa, Asoh.

Tamarix mannifera, Ehrenb.

Suaeda vermiculata, Forsk.

Phœnix dactylifera, Linné (en apparence spontanée).

Dactylus officinalis, Vill.

Phragmites communis isiaca, Del.

Hyoscyamus muticas, Linné.

Sporobolus spicatus, Kth.

Scirpus maritimus arabicas, Ahh. a Buch.

Samolus Valerandi, Linné.

Helosciadium nodiflorum, Koch.

Panicum paspaloides, Iq.

Sonchus maritimus aquatilis, Boiss.

Je n'ai pas trouvé d'êtres vivants dans les lacs, ainsi que très peu
d'oiseaux dans l'entourage : une sterna et un martin pêcheur qui
étaient probablement attirés de loin par l'aspect riant de ces lacs.
La mouche « Debbeh » Tabanus albifacies, si redoutée dans
d'autres parties de l'Egypte abonde dans le Ouadi, mais on ne la
craint pas, et les bédouins disent que cette mouche n'est dangereuse
que dans le Delta, dont les habitants voisins envoient leurs cha-
meaux pendant deux mois dans le Ouadi pour être préservés de la
maladie sévissant alors chez eux. Cette observation confirme l'opi-
nion de notre collègue, M. Piot, que la maladie dite de la « mouche »
n'a rien à faire avec la mouche même.
 
Annotationen