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Mayer-Eymar, Karl: L' extension du ligurien et du tongrien en Égypte
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12563#0217
Annexe N° 1 à la séance du. 6 Novnmbre 1896.
L'EXTENSION DU LIGURIEN ET DU TONGRIEN
EInT ZÉG-ITIFTIE
-w/WVVw-
II.
Messieurs,
La deuxième excursion dans le désert libyque que j'ai faite au
printemps de Tannée dernière, a eu pour but principal une visite à
l'oasis de Choreief, située entre celle de Moéleh et le ouadi Rayan,
vu que cette localité peu connue rentre par sa partie sud, déjà
désert typique, dans le cadre de mes recherches sur la rive gauche
du Nil. Mais, tout en étant attiré vers ce terra incognito, des na-
turalistes par l'espoir d'y trouver du nouveau en fait de fossiles, je
me réjouissais aussi de pouvoir, à cette occasion, passer de nouveau
quelques jours dans ce curieux bassin de Moéleh, si plein d'attraits
pour le paléontologue. Enfin, j'avais aussi à fixer la provenance de
certains cailloux noirs que j'avais rencontrés non loin de mon but,
sans m'en occuper davantage, lors de ma première visite à cette
oasis. Voici maintenant, Messieurs, le compte rendu de cette deu-
xième expédition.
Entré dans Moéleh dans l'après-midi du lendemain de mon départ
du Caire, je laissai, à peine avoir passé le seuil étroit au sud-est de
l'oasis, ma caravane pour suivre son chemin d'environ six kilomè-
tres jusqu'à la source sud, près de laquelle nous devions camper,
pour chercher cette fois des fossiles dans le coin sud-est que forment
les falaises de l'endroit. Or, à peine eus-je fait une centaine de pas,
à droite de notre route, que je tombai sur un talus rocheux, le
restant d'un grand rocher détaché de la falaise peut-être depuis
des siècles, vu qu'il se trouve justement formé par la couche coquil-
lière principale de l'oasis. Grâce à cette circonstance, je pus, en
L'EXTENSION DU LIGURIEN ET DU TONGRIEN
EInT ZÉG-ITIFTIE
-w/WVVw-
II.
Messieurs,
La deuxième excursion dans le désert libyque que j'ai faite au
printemps de Tannée dernière, a eu pour but principal une visite à
l'oasis de Choreief, située entre celle de Moéleh et le ouadi Rayan,
vu que cette localité peu connue rentre par sa partie sud, déjà
désert typique, dans le cadre de mes recherches sur la rive gauche
du Nil. Mais, tout en étant attiré vers ce terra incognito, des na-
turalistes par l'espoir d'y trouver du nouveau en fait de fossiles, je
me réjouissais aussi de pouvoir, à cette occasion, passer de nouveau
quelques jours dans ce curieux bassin de Moéleh, si plein d'attraits
pour le paléontologue. Enfin, j'avais aussi à fixer la provenance de
certains cailloux noirs que j'avais rencontrés non loin de mon but,
sans m'en occuper davantage, lors de ma première visite à cette
oasis. Voici maintenant, Messieurs, le compte rendu de cette deu-
xième expédition.
Entré dans Moéleh dans l'après-midi du lendemain de mon départ
du Caire, je laissai, à peine avoir passé le seuil étroit au sud-est de
l'oasis, ma caravane pour suivre son chemin d'environ six kilomè-
tres jusqu'à la source sud, près de laquelle nous devions camper,
pour chercher cette fois des fossiles dans le coin sud-est que forment
les falaises de l'endroit. Or, à peine eus-je fait une centaine de pas,
à droite de notre route, que je tombai sur un talus rocheux, le
restant d'un grand rocher détaché de la falaise peut-être depuis
des siècles, vu qu'il se trouve justement formé par la couche coquil-
lière principale de l'oasis. Grâce à cette circonstance, je pus, en