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Binyon, Laurence; British Museum [Hrsg.]
L' art asiatique au British Museum: (sculpture et peinture) — Ars Asiatica, Band 6: Paris [u.a.], 1925

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https://doi.org/10.11588/diglit.42494#0055
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— 47 —

PLANCHE XXVIII.
i. Amida Buddha descendant du Ciel.
Attribué à Eshin Sôzu (942-1017).
Un groupe de tableaux conservés au Japon d’une beauté de conception extraordi-
naire et d’un profond sentiment religieux est attribué par la tradition à Eshin Sôzu et
à son école. Il y aura nécessairement des différences d’opinion sur l’auteur et la date
de cette peinture, mais par sa profondeur de sentiment, sa sérénité majestueuse et la
délicatesse de l’exécution, c’est un beau spécimen de l’art bouddhique primitif du
Japon.
Voir The Painters of Japan, par Arthur Morrison (vol. I, p. 48); cette peinture
provient de sa collection.
160,7 x 75>6cm.
PLANCHE XXIX.
1. Sugawara Michizane en costume chinois.
D’après Kose Kanaoka.
Kanaoka est le premier grand nom dans l’histoire de la peinture japonaise(ixc siècle) ;
mais toutes les oeuvres qui lui étaient attribuées lui ont été enlevées par la critique
moderne. Il peignit une série de portraits de sages chinois dans le Palais impérial qui
furent détruits au xvne siècle. Kano Tanyïï reçut l’ordre de les remplacer en 1642. Les
peintures brûlées étaient sûrement connues de Kôhitsu Ryoei, célèbre expert qui en
1673 a noté les raisons pour lesquelles il attribuait cette peinture à Kanaoka. Nous
pouvons au moins dire, suivant les propres paroles de son propriétaire antérieur,
M. Morrison, que c’est « un spécimen de ce qu’un critique japonais du xvne siècle
considérait comme ressemblant à une œuvre de Kanoaka », et nous pouvons présumer
que c’est une copie et, par suite, une indication de ce qu’était le vrai style de ce maître.
Sous ce rapport, cette peinture présente un intérêt spécial.

71,1 X 28,9 cm.
 
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