( 363 )
logie. Aussi etait-il un des plus savans et
des plus éloquens hommes de son siècle,
au jugement même de ceux qui passaient
pour tels. Avec cela il se montrait clément,
miséricordieux et aumônier. Il nourrissait
les pauvres jusqu’en Syrie, en Egypte et
en Afrique , et employait ses trésors à ré-
compenser les gens de guerre et les gens
doctes j à bâtir des ouvrages publics, des
églises et des palais ; à réparer les ponts,
les chaussées et les grands chemins ; à
rendre les rivières navigables, à nétoycr
les ports et les garnir de bons navires j à
civiliser les nations barbares, à porter le
nom de la nation srançaise avec éclat dans
les royaumes les plus éloignés. »
« Sa gloire serait sans tache , ajoute le
même historien , comme elle est sans pa-
reille , s’il n’avait pas eu de l’incontinence
pour les femmes , et un peu trop d’indul-
gence pour la mauvaise conduite de ses
maîtresses et de ses filles. » « Cinq femmes
et quatre concubines que l’histoire lui
donne , dit M'illot , paraissent autoriser
ces reproches ; mais ce qui se nommait
alors concubinage était une sorte de ma-
logie. Aussi etait-il un des plus savans et
des plus éloquens hommes de son siècle,
au jugement même de ceux qui passaient
pour tels. Avec cela il se montrait clément,
miséricordieux et aumônier. Il nourrissait
les pauvres jusqu’en Syrie, en Egypte et
en Afrique , et employait ses trésors à ré-
compenser les gens de guerre et les gens
doctes j à bâtir des ouvrages publics, des
églises et des palais ; à réparer les ponts,
les chaussées et les grands chemins ; à
rendre les rivières navigables, à nétoycr
les ports et les garnir de bons navires j à
civiliser les nations barbares, à porter le
nom de la nation srançaise avec éclat dans
les royaumes les plus éloignés. »
« Sa gloire serait sans tache , ajoute le
même historien , comme elle est sans pa-
reille , s’il n’avait pas eu de l’incontinence
pour les femmes , et un peu trop d’indul-
gence pour la mauvaise conduite de ses
maîtresses et de ses filles. » « Cinq femmes
et quatre concubines que l’histoire lui
donne , dit M'illot , paraissent autoriser
ces reproches ; mais ce qui se nommait
alors concubinage était une sorte de ma-