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Blinkenberg, Christian [Hrsg.]; Dyggve, Ejnar [Hrsg.]; Carlsbergfondet [Hrsg.]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (2, Inscriptions ; 1) (Nos. 1 - 281) — Berlin: De Gruyter, 1941

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https://doi.org/10.11588/diglit.52557#0051
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ACROPOLE DE LINDOS: N° 1

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revers. Les faces qui se touchaient sont préparées à
joint et munies chacune de deux trous carrés pour les
tenons qui assuraient l’assemblage1. Ces trous, placés
près des extrémités, à gauche et à droite, sont plus
grands dans la pierre portante (0.05 x 0.05) que dans
la pierre superposée (0.03 x 0.03), pour contenir aussi
le coulé de plomb qui fixait le tenon et qui entrait
par une rainure étroite partant du coin antérieur de




Fig. 16. Faces de joint de B, E, F, G, H. i : 20.

la pierre. L’autre rainure qu’on observe dans le croquis
(fig. 16), et qui va tout droit du trou carré à la face
latérale des dalles, est plus large (0.035) et plus pro-
fonde (0.023) devait sans doute servir à l’ancrage
de la stèle dans une maçonnerie. Le revers des trois
dalles est grossièrement taillé, et n’était évidemment
pas visible. Tel est aussi le cas pour les faces latérales
de F, G, H. Le dessous d’H est préparé à joint: il
faut supposer que l’ensemble des trois dalles posait
sur un socle bas. Le tout forme, comme je l’ai déjà
fait remarquer, une grande stèle, qui a été traitée, du
commencement à la fin, d’une manière uniforme. Trois
bandes verticales, destinées aux numéros d’ordre (v.
ci-après, p. 89) et limitées chacune par deux lignes
parallèles finement incisées, divisent le devant en trois
1 Le croquis fig. 16 représente l’état actuel des faces de joint
des dalles F, G, H, ainsi que le dessous de B et le dessus d’E.
F: face inférieure, le devant en haut. G (1) : face supérieure, le
devant en bas; G (2): face inférieure, le devant en haut. H: face
supérieure, le devant en bas. Dans les croquis de B et d’E le
devant se trouve en haut.

colonnes. A gauche il y a en plus une étroite marge
vide, cf. le croquis fig. 19.
L’inscription n’a pas été gravée d’un seul coup,
mais successivement, comme le font voir la grandeur
et la forme variées des lettres. Dans les lignes contenant
l’indication du père adoptif les lettres sont en général
plus petites que dans les autres.
J. Stèle en marbre de Lartos (fig. 17), moulurée en
haut et en bas et contenant 73 noms, qui correspondent
à l’époque de 46 A à 27 P. Trouvée près de l’église
Hagios Stephanos, au nord-est de l’abside. H 1.03,
L en haut 0.826, en bas 0.855, É 0.127 (y compris les
moulures d’en haut et d’en bas 0.04 de plus). Brisée
d’un côté à l’autre en deux morceaux de grandeur à
peu près égale; à droite manquent un grand éclat du
devant, immédiatement au-dessus de la cassure, et la
moulure inférieure avec une partie de la dernière ligne.
Dans le devant, à gauche, entaille (L 0.03, prof. 0.03),
allant de la moulure supérieure à l’inférieure. A droite,
face de joint; la stèle paraît donc s’être prolongée par
une autre, semblable, qui n’a pas été retrouvée. Dans
le revers dégrossi il y a deux trous (D 0.055, prof.
0.025) près du bord supérieur, correspondant sans
doute à des tenons d’application fixés dans une maçon-
nerie. Une bande verticale (L 0.027), destinée au
numérotage des prêtres et limitée par deux fines lignes
parallèles, divise le devant finement aplani en deux
colonnes (L: I, 0.367 [en haut] à 0.377; H, 0.39 [en
haut] à 0.40). A gauche est réservée une petite marge
(L 0.015), limitée par une ligne finement incisée.
La plus grande partie de la 2e colonne est gravée
en rature. A partir de la 6e ligne l’un des fins traits
verticaux qui servaient à séparer les deux colonnes de
l’inscription, a disparu par suite d’un remaniement de
la surface, entrepris au moyen d’un outil dentelé, sans
doute afin d’effacer la gravure originelle, et ne réappa-
raît plus bas que faiblement et par endroits. En haut, la
nouvelle surface a reçu un peu de polissage, mais à partir
de la 1.17 subsiste le brettelage, qui s’étend ici jusqu’au
premier des deux traits verticaux et, plus bas encore,
empiète même sur la partie réservée à la ire colonne.
Afin de faciliter l’exécution nette du travail du lapicide,
on a gravé, à partir de la 26e ligne, de fins traits horizon-
taux, qui deviennent pourtant de plus en plus obliques
vers la fin de l’inscription. Dans la partie remaniée de
celle-ci, l’écriture, qui est assez homogène jusqu’au com-
mencement des ratures, change en partie de caractère.
A partir de la I.17 apparaît A au lieu de la forme A et à la
1. 20 commence M au lieu de M. Vers la fin de l’inscrip-
tion (1. 34 sq.) des traces de peinture rouge sont conser-
vées dans une partie des lettres1. Pour d’autres exemples
de cette έγκαυσις, vin. 210; cf. Wilhelm (193°) P· 99·
1 Pour la stèle J, çf. encore la note supplémentaire de la
p. 101 ci-après.
 
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