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Blondel, François
Cours D'Architecture Enseigné Dans L'Academie Royale D'Architecture (Band 4/5) — Paris, 1698 [Cicognara, 434-3]

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https://doi.org/10.11588/diglit.1567#0381
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C I N QJU I E M E PARTIE. 67;
divcrscs Inrdes : Et i\ leur montée n'est pas trop difficile ny trop Livre III.
roide. C'cll pour ce sujet qu'il cil bon que leur longueur soit don- Chap. IV.
ble de leur hauteur. Les marches ne doivent point avoir plus de iîx n , .
I I HJând la monice
pouces de hauteur ; On leur en donne quclqucsfois moins aux grands »'«* puitopreWe.
t - ,. , , .. , ' a . . OU longucm Joutlc
Escalicrs dont les rampes lont longues & les marches continues, de u hnmt.
Elles ne doivent pourtant point avoir moins de quatre pouces, !"£",'tu '21"'
leur largeur jamais moins d'un pied ny plus d'un pied & demy. Les CJ,K'
Anciens radotent ordinairement leurs marches en nombre impair; p»«cei
Il n'en faut jamais mettre plus d'onze ou de treize de iuitc sans les pouST" '
interrompre par un pallier de repos.
Il y a de deux sortes d'Escalicrs, les uns sont à rampe droite, & bTmHot j nmp«i
. \ ■ vi r I ■ /" il 1 droiiLi uu en Iim..-
les autres a viz ou a limaçon. Les rampes droites lont clrcnducs en s,„.
deux branches , ou tournées quarrement en quatre rameaux. Pour '~s"'J"°',y'
* - t \ i 1 'juauc lanitaoï.
celles-cy , il faut diviler la place en p. 4, & prendre p. 1 pour les "'"•" J" ssi*-
1 1 J J II '11 ' ■ ' . i,„,- l'«t a 4 haitlm.
marches & p.i pour le vuidc du milieu, lequel donne jour .11 El-
calier lorlqu'il cil à découvert ; On peut le faire avec le mur en
dedans, qui en ce cas cil compris dans les p. 1 des marches,ou sans
mur. Les Escalicrs à viz sont ou ronds ou ovales i Quclqucsfois avec
un noyau dans le milieu, & quclqucsfois vuides & (ans noyau. On t« Main lit»,
s'en sert dans les iicux serrez , parce qu'ils occupent moins de place [,°'J™°o«"u!"' "
que les droits, qui en recompense sont beaucoup plus aisez à mon- ""'•"'•
ter. Les viz qui n'ont point de noyau réùssiiîcnt fort bien, parce
qu'elles prennent leur jour par le haut. Voicy comme on fait les viz
à noyau. Partagez le diamètre en p.3, donnez en p. 1 aux matches Met™ ici ri>«
& p. 1 au noyau : Ou bien partagez le diamètre en p.7, & donnez "°'v*''
en p. 4 aux marches & p. 3 au noyau ; Et c'eli ainsi, dit-il, qu'il a
csté pratiqué au dedans de la Colonne Trajane. Les viz dont les
marches sont courbées sont plus belles i la vciie , & leurs marches
ont plus de longueur que les droites. Pour les viz sans noyau, divi- Mesura Jcsviiswj
sez le diamètre en p. 4, & donnez en p. 1 aux marches & p. 2. au "°;:l"'
vuidc du milieu. On en fait pour les lieux fort eltroits qui ont les
mêmes proportions, qui lont vuides en dedans & qui ont les mar-
ches courbées. Les ovales se divilent comme les rondes , elles sont
plus agréables parce que les portes & les renestres se rencontrent aux
bouts cv au milieu de l'ovale.
Ensuite il donne le dessein d'un fort bel Escaher à quarte rampes Efairsi quen
en rond tournantes l'une sur l'autre qu'il explique en cette manière. fnStrïïSeT-
Ce sont,dit-il,quatre Escalicrs qui ont chacun leur entrée, lcsqucls
montent l'un lur l'autre, & qui citant mis au milieu d un bâtiment
peuvent servir à quatre appartenons difterens cV de même plein
pied, sans que ceux qui vont à l'un, passent par l'Escallierqui mené
à l'autre , & comme il cil vuidc dans le milieu , l'on voit tout ce
qui Ce passè dans chacun d'eux, sans qu'il s'y faise aucun embarras.
11 dit que ce dessein elt ecluy de l'Escallier que François premier a
fait conlhuire au Chaitcau de Chambor ; Ce que Palladio a crû sur
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