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https://doi.org/10.11588/diglit.2172#0131
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néghgéë par quelques Architectes, qui malgré leur habi-
leté , se laisîènt entraînerpar les charmes delàmode y &
qui sàerifient leur réputation au desir de plaire à ceux pour
lesquels ils bâtissènt. Au lieu de cette vicieuse complai-
sànce, qui autorise les moins expérimentés à sè mêler de
produire des décorations capricieusès, Se qui ne méritent
\ que le mépris des connoiiîèurs ;. on doit avoir grand soin
de démêler les véritables beautés de la décoration intérieu-
re, & s'appliquer à la rendre relative avec les dehors par
lacorrespondance desdistributions^
Le vrai mérite de la-décoration dépend dé sbnordôn-
nance générale & de la relation des parties avec leur tout :
on doit y observer avec tin soin extrême que l'Architec-
ture soit toujours sùpérieure aux ornemens, & c'est à quoi
cependant on apporteisbuvent le moins «d'-attentibn. Ce
défaut pourroit bien: êtrelaiburce de l'esprit de nouveau-
té qui'règne dans le Public; parce qu'alors il n'est plus
fixé par cette admiration qui fkisit lès peribnnes les moins
intelligentes à la/*vuëdes véritables^beautésde l'Architec-
ture-
Dansladéboratibnd un appartement, on doit encore
avoir pour1 règle indiipensable d'accorder les ornemens
d'une pièce avectfon ulàge, & d'en proportionner la ri-
chesîèavec celle de la pièce qui la suit. La matâere qu'on
"y employé, ne demande pas moins de considération; car
c'eft- sùivant sa qualité qu'on doit déterminer Ion ordon-
nance^ rendre sà décoration plus ou moins légère;
Four donner une notion des disférentes especes de dé-
corations qui ornent les distributions dtine Maisbn un
peu eonsidérâble , j'en donne divers exemples qui se-
ront appliqués dans leur lieu. Je n'ai point fcffèété de les
rendre trop magnifiques, crainte quelles ne russènt au-
i i ■ mmSmmSSSSm .....mSSSSSmSSSSSSSSSm
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néghgéë par quelques Architectes, qui malgré leur habi-
leté , se laisîènt entraînerpar les charmes delàmode y &
qui sàerifient leur réputation au desir de plaire à ceux pour
lesquels ils bâtissènt. Au lieu de cette vicieuse complai-
sànce, qui autorise les moins expérimentés à sè mêler de
produire des décorations capricieusès, Se qui ne méritent
\ que le mépris des connoiiîèurs ;. on doit avoir grand soin
de démêler les véritables beautés de la décoration intérieu-
re, & s'appliquer à la rendre relative avec les dehors par
lacorrespondance desdistributions^
Le vrai mérite de la-décoration dépend dé sbnordôn-
nance générale & de la relation des parties avec leur tout :
on doit y observer avec tin soin extrême que l'Architec-
ture soit toujours sùpérieure aux ornemens, & c'est à quoi
cependant on apporteisbuvent le moins «d'-attentibn. Ce
défaut pourroit bien: êtrelaiburce de l'esprit de nouveau-
té qui'règne dans le Public; parce qu'alors il n'est plus
fixé par cette admiration qui fkisit lès peribnnes les moins
intelligentes à la/*vuëdes véritables^beautésde l'Architec-
ture-
Dansladéboratibnd un appartement, on doit encore
avoir pour1 règle indiipensable d'accorder les ornemens
d'une pièce avectfon ulàge, & d'en proportionner la ri-
chesîèavec celle de la pièce qui la suit. La matâere qu'on
"y employé, ne demande pas moins de considération; car
c'eft- sùivant sa qualité qu'on doit déterminer Ion ordon-
nance^ rendre sà décoration plus ou moins légère;
Four donner une notion des disférentes especes de dé-
corations qui ornent les distributions dtine Maisbn un
peu eonsidérâble , j'en donne divers exemples qui se-
ront appliqués dans leur lieu. Je n'ai point fcffèété de les
rendre trop magnifiques, crainte quelles ne russènt au-
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