DOI Heft:
[Mémoires]
DOI Artikel:Siffer, Jér. Ans.: Notice sur un autel épigraphique d'origine païenne
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19861#0272
NOTICE
SUR UN AUTEL EPIGRAPHIQUE
D'ORIGINE PA1ENNE
CONSACRE AUX DIEUX-MÄNES, DICOUVERT A NIEDERBRONN VERS LE MILIEU
DE LA SECONDE DECADE DU SIECLE COURANT.
Lors du congres archeologique de France, tenu ä Strasbourg en 1859,
notre collegue, M. Ileitz, eut la complaisance de me faire voir non-seule-
ment ses nombreux Alsatica, mais il voulut me conduire encore, avec une
prevenance pleine de courtoisie, dans son jardin, situe liors la porte
d’Austerlitz, oü il possede un monument romain qu’il a acquis de M. le
docteur Glausing qui, ä son tour, l’avait regu de Niederbronn, oü il fut
deterre, pres des sources minerales, vers la fin du premier Empire ou au
commencement de la Restauration; c’est une pierre cubique oü Fon re-
marque, sur la face superieure, un bassin rond, en forme de patere, et
dont les quatre faces laterales ne portenl aucune sculpture. Comme cette
pierre se trouvait, au moment oü je l’ai examinee, plus ou moins enfouie
dans la terre, il ne m’a pas ete possible d’en mesurer l’elevation; il fau-
drait peu de travail pour la degager; deux des faces laterales sont larges,
chacune de 54 centimetres; la largeur de chacune des deux aulres faces
n’est que de 38 centimetres; une de ces faces est ornee d’une inscription,
eraillee en plusieurs endroits, rendue mi-fruste par le temps, et devenue
ä peu pres illisible aujourd’hui; il n’en subsiste que quelques lettres dans
la premiere ligne, et que de faibles traces dans les autres lignes, ces
lettres sont en majuscules de l’alphabet romain; on remarque que leur
forme ressemble ä celle d’autres monuments lettres, datant de la fin du
deuxieme et du commencement du troisieme siede de notre ere. Voici les
caracteres que j’ai distingues dans la premiere ligne: /
di ai in
Avec de la patience, on retrouverait peut-etre d’autres lettres, tant dans
la premiere ligne, que dans celles qui suivent. En tout cas, cette epitaphe
SUR UN AUTEL EPIGRAPHIQUE
D'ORIGINE PA1ENNE
CONSACRE AUX DIEUX-MÄNES, DICOUVERT A NIEDERBRONN VERS LE MILIEU
DE LA SECONDE DECADE DU SIECLE COURANT.
Lors du congres archeologique de France, tenu ä Strasbourg en 1859,
notre collegue, M. Ileitz, eut la complaisance de me faire voir non-seule-
ment ses nombreux Alsatica, mais il voulut me conduire encore, avec une
prevenance pleine de courtoisie, dans son jardin, situe liors la porte
d’Austerlitz, oü il possede un monument romain qu’il a acquis de M. le
docteur Glausing qui, ä son tour, l’avait regu de Niederbronn, oü il fut
deterre, pres des sources minerales, vers la fin du premier Empire ou au
commencement de la Restauration; c’est une pierre cubique oü Fon re-
marque, sur la face superieure, un bassin rond, en forme de patere, et
dont les quatre faces laterales ne portenl aucune sculpture. Comme cette
pierre se trouvait, au moment oü je l’ai examinee, plus ou moins enfouie
dans la terre, il ne m’a pas ete possible d’en mesurer l’elevation; il fau-
drait peu de travail pour la degager; deux des faces laterales sont larges,
chacune de 54 centimetres; la largeur de chacune des deux aulres faces
n’est que de 38 centimetres; une de ces faces est ornee d’une inscription,
eraillee en plusieurs endroits, rendue mi-fruste par le temps, et devenue
ä peu pres illisible aujourd’hui; il n’en subsiste que quelques lettres dans
la premiere ligne, et que de faibles traces dans les autres lignes, ces
lettres sont en majuscules de l’alphabet romain; on remarque que leur
forme ressemble ä celle d’autres monuments lettres, datant de la fin du
deuxieme et du commencement du troisieme siede de notre ere. Voici les
caracteres que j’ai distingues dans la premiere ligne: /
di ai in
Avec de la patience, on retrouverait peut-etre d’autres lettres, tant dans
la premiere ligne, que dans celles qui suivent. En tout cas, cette epitaphe