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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 8.1871(1872)

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[Procès-verbaux]
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Séance du Comité du 7 février 1870
DOI Artikel:
Séance du Comité du 21 février 1870
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https://doi.org/10.11588/diglit.21580#0010
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Lecture d’un mé-*
moire de M. Spach :
Deux Hommes
d’armes
de Strasbourg.

Don de 1,000 fr.
fait à la Société
par M. Spach.

Note de M. Lehr
sur les Géroldseck

— 4• —

M. Spach donne lecture de la première partie d’un mémoire intitulé :
Deux Hommes cl’armes de Strasbourg envoyés à Bamberg pour faire
partie d’une expédition contre Jean de Selbitz.

Séance du Comité du 2i février 1870.

Présidence de M. SPACH.

La réunion du comité a lieu dans la salle des archives, à 2 heures de
relevée. Sont présents : MM. Bœrsch, Eissen, Lehr, Matuszynski, Merck,
Rodolphe Reuss et Straub, secrétaire en fonctions. M. Sabourin de Nanton
assiste à la séance.

M. le président Spach fait don d’une somme de 1,000 fr. à la Société
pour la conservation des monuments historiques d’Alsace. Cette somme
représente le prix accordé en 1869 par le ministre de l’instruction publi-
que pour le meilleur travail d’histoire et de littérature d’Alsace et décerné
à M. Spach en séance solennelle de la rentrée des Facultés. Le comité dé-
cide que cette somme ne sera point confondue avec les recettes ordinaires
de la Société; que les intérêts serviront à l’acquisition de médailles en
vermeil, du prix de 50 à 100 fr., soit pour les découvertes les plus inté-
ressantes qui seront faites en Alsace, soit pour des travaux de conserva-
tion d’un mérite spécial. Le comité croit être l’interprète d’un vœu géné-
ral en demandant que chacune de ces médailles fasse, en termes formels,
mention de la fondation Spach, et rappelle ainsi le don généreux et la
distinction bien méritée de son premier président.

M. Lehr donne lecture de la note suivante :

«Dans une lettre adressée, le 1er février, à notre honorable président,
l’un des membres honoraires de notre Société, M. de Longpérier, mem-
bre de l’Institut, fait remarquer, à l’occasion de ma Notice sur les dy-
nastes de Géroldseck-ès-Vosges, qu’il a trouvé aux archives de l’Empire
une charte de franchise du mois de novembre 1313, de laquelle il résulte
qu’une dame de cette famille, Elisabeth ou Isabelle de Géroldseck, était
alors l’épouse de Philippe de Pacy, seigneur de Nanteuil-le-Ilaudouin, en
Valois. Le sceau d’Isabelle est appendu à côté de celui de son mari : il
représente le champ semé de biilettes, avec le lion à la queue fourchue,
des Géroldseck alsaciens et porte la légende:
 
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