Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 13.1887/​88(1888)

DOI Heft:
[Mémoires]
DOI Artikel:
II. La chronique de Sébald Büheler
DOI Artikel:
Dacheux, Léon: Chronique de Sébald Büheler: Introduction
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.23591#0037

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
CHRONIQUE DE SEBALD BUHELER.

INTRODUCTION.

i.

NOTICE SUR SÉBALD BÜHELER

PÈRE ET FILS.

Le jeudi après la Saint-Adelphe, 31 août 1514, se fit recevoir bourgeois
de Strasbourg et inscrire dans la tribu des Charpentiers, un menuisier du
nom de Sébald Büheler.

Il était né à Nüremberg et avait épousé à Esslingen, quelques mois
auparavant, Walpurge Mörsletter d’Ehingen, fille de Grégoire Môrstetter,
alors Amplmann à Esslingen. C’étaient, comme on le voit, deux jeunes
gens qui appartenaient à des familles honorables, et ils arrivaient à Stras-
bourg avec quelque fortune, car c’est à prix d’argent que Büheler acquit
le droit de bourgeoisie.

Il s’était fait inscrire comme menuisier, mais il s’adonna au métier
d’arquebusier et y acquit, paraît-il, un certain renom, car il devint maître-
armurier (Büchsenmeister) de la Ville. En 1542, — il demeurait alors devant
la cathédrale — il fut invité à se rendre à Metz par le comte Guillaume de
Fürstemberg, un des grands batailleurs du temps, qui séjournait souvent
à Strasbourg où il avait même une maison. Büheler demanda au Magistrat
ce qu’il y avait à faire. On décida qu’il devait refuser « en son nom propre
et au nom du Magistrat, vu ses fonctions et la pénurie d’hommes de
sa profession qui existait alors à Strasbourg». L’année suivante, le
Magistrat lui donna une nouvelle marque de confiance en le nommant
directeur de l’arsenal (Zeugwart), où Büheler alla prendre son logement
qu’il occupa jusqu’à sa mort. C’est sous son administration qu’en 1545 cet
établissement fut agrandi par l’adjonction du jardin, de la cour et des
deux dortoirs du couvent contigu de Sainte-Claire. On perça dans le mur
mitoyen une grande porte, qui permit aux voitures de passer de l’arsenal
 
Annotationen