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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 13.1887/​88(1888)

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[Mémoires]
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Straub, A.: Souvenirs et restes d'anciens monuments disparus en Alsace depuis le Dix - Septiéme siecle
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https://doi.org/10.11588/diglit.23591#0380

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SOUVENIRS ET RESTES

D’ANCIENS MONUMENTS DISPARUS

EN ALSACE

DEPUIS LE DIX-SEPTIÈME SIECLE.

Colligite fragmenta, ne pereant.

En publiant une première série de dessins inédits d’anciens monu-
ments disparus dans notre pays, nous nous permettons de faire un
appel au patriotisme de nos collectionneurs et de toutes les personnes
qui sont en possession de documents analogues, ou qui en connaissent
l’existence dans un dépôt public. Il est utile de les mettre au grand jour
et d’en assurer la conservation par une reproduction fidèle, mise à la
portée de tous les hommes d’étude. Par cet acte on ne sauvera pas seu-
lement des souvenirs, mais on fournira plus d’une fois une donnée pré-
cieuse à l’histoire de notre art local.

Quoiqu’une simple esquisse soit préférable aux descriptions, celles-ci
ne sont pas à dédaigner quand elles viennent de source authentique et
peuvent encore donner une idée de la valeur des œuvres d’art disparues.
Aussi, à défaut de dessins, il y a lieu de consulter et d’utiliser les manu-
scrits renfermant des descriptions, des inventaires ou des indications
historiques relatives à cette classe de monuments déshérités. C’est même,
à peu de chose près, sous la forme d’un inventaire que nous comptons le
plus souvent donner l’énumération de nos monuments détruits ou perdus,
renvoyant le lecteur aux ouvrages dans lesquels ils sont décrits ou figurés
et ne donnant que les explications qui semblent strictement nécessaires.
«Rien n’est plus sec en apparence qu’un inventaire, a écrit un jour Beulé,
et cependant c’est la clef de bien des richesses», richesses, hélas! presque
toutes perdues pour nous, mais dont l’énumération, outre les précieux
renseignements qu’elle fournit à l’histoire de l’art, renferme plus d’une
leçon pour l’avenir, en rappelant nombre de fautes commises. Les ravages
inévitables du temps, les incendies, les guerres et le vandalisme démolisseur
de la révolution ne sont point les seules causes de nos pertes, aussi peu
que certains travaux commandés par des mesures graves d’utilité publique;
une bonne part de responsabilité revient aux diverses classes de gardiens
 
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