DOI Heft:
Mittheilungen / Mémoires
DOI Artikel:Audiguier, Emile: Bas-relief de Handschuhheim
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24723#0132
BAS-RELIEF
DE
HANDSCHUHHEIM.
(Avec planche.)
Handschuhheim.
Le village d’Handschuhheim, dont le nom a été écrit Hantschobasheim
en 788 et Handschuheim antérieurement à 1871 % fait partie de la Basse-
Alsace, du cercle de Strasbourg, du canton de Truchtersheim et de la
paroisse luthérienne de Fürdenheim. Il consiste en une petite aggloméra-
tion de maisons bâties sur un contrefort de ce fertile plateau auquel se
rattache le nom du Kochersberg et est situé au bas de la route impériale
qui mène de Strasbourg à Saverne par Wasselonne, à proximité des villages
d’Ittenheim et de Fürdenheim.
La population, en 1825, comportait 182 habitants1 2; en 1865, 208; elle
n’a guère augmenté depuis.
Pendant le moyen âge, cette petite localité appartint aux nobles de
Beger, dont la famille se divisait en deux branches: l’une, dite B. de Bley-
berg, et l’autre, B. de Geispitzheim3. En 1507, Jacques Beger de Bleyberg
vendit les villages d’Ittenheim et d’Handschuheim à la Bépublique de
Strasbourg, au nom de sa pupille, fille de Melchior Beger de Geispitzheim,
et du consentement des agnats de celle-ci. Depuis cette époque, ces loca-
lités firent partie des possessions strasbourgeoises, jusqu’au moment où
la Révolution française accomplit l’unification territoriale de l’Alsace.
Des pasteurs particuliers étaient attachés à chacune d’elles; fréquem-
ment elles se trouvèrent sous l’administration d’un schultheiss commun ;
en 1790, elles faisaient partie du ressort bailliager de Dorlisheim.
1. Baquol-Ristelhuber, dictionnaire du Haut- et du Bas-Rhin. Strasbourg, Salomon,
1865, p. 170.
2. Auffschlager, Bas Elsass. Strassburg, Heitz, 1825, 2. Bd., S. 369.
3. Hertzog, Edelsasser Chronik. Strassburg, Jobin, 1592, 6. Bd., S. 157. — Schcepf-
lin, l’Alsace illustrée, traduction Ravenez. Mulhouse, Perrin, 1851. — T. 4. p. 593.
DE
HANDSCHUHHEIM.
(Avec planche.)
Handschuhheim.
Le village d’Handschuhheim, dont le nom a été écrit Hantschobasheim
en 788 et Handschuheim antérieurement à 1871 % fait partie de la Basse-
Alsace, du cercle de Strasbourg, du canton de Truchtersheim et de la
paroisse luthérienne de Fürdenheim. Il consiste en une petite aggloméra-
tion de maisons bâties sur un contrefort de ce fertile plateau auquel se
rattache le nom du Kochersberg et est situé au bas de la route impériale
qui mène de Strasbourg à Saverne par Wasselonne, à proximité des villages
d’Ittenheim et de Fürdenheim.
La population, en 1825, comportait 182 habitants1 2; en 1865, 208; elle
n’a guère augmenté depuis.
Pendant le moyen âge, cette petite localité appartint aux nobles de
Beger, dont la famille se divisait en deux branches: l’une, dite B. de Bley-
berg, et l’autre, B. de Geispitzheim3. En 1507, Jacques Beger de Bleyberg
vendit les villages d’Ittenheim et d’Handschuheim à la Bépublique de
Strasbourg, au nom de sa pupille, fille de Melchior Beger de Geispitzheim,
et du consentement des agnats de celle-ci. Depuis cette époque, ces loca-
lités firent partie des possessions strasbourgeoises, jusqu’au moment où
la Révolution française accomplit l’unification territoriale de l’Alsace.
Des pasteurs particuliers étaient attachés à chacune d’elles; fréquem-
ment elles se trouvèrent sous l’administration d’un schultheiss commun ;
en 1790, elles faisaient partie du ressort bailliager de Dorlisheim.
1. Baquol-Ristelhuber, dictionnaire du Haut- et du Bas-Rhin. Strasbourg, Salomon,
1865, p. 170.
2. Auffschlager, Bas Elsass. Strassburg, Heitz, 1825, 2. Bd., S. 369.
3. Hertzog, Edelsasser Chronik. Strassburg, Jobin, 1592, 6. Bd., S. 157. — Schcepf-
lin, l’Alsace illustrée, traduction Ravenez. Mulhouse, Perrin, 1851. — T. 4. p. 593.