Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Bulletin du Musée National de Varsovie — 40.1999

DOI Heft:
Nr. 2-4
DOI Artikel:
Ryszkiewicz, Andrzej: Janos (Johann) Rombauer et les Polonais
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.18948#0167
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
de gris, d’un jabot blanc entrecoupe par le filet bleu ażur d’une lavalliere. Son
visage entoure de cheveux noirs et d’abondants favoris est tourne vers nous.
Le comte Branicki tient dans une main un ąuotidien illustre. II y a dans le fond
deux sculptures blanches: un petit garęon nu et le buste d’une jeune femme.
Un rideau marron pend sur la gauche. En publiant une reproduction de ce
tableau W Ruban a datę cette toile des annees 1840 (le modele aurait alors du
avoir environ 60 ans, ce qui est impossible) et elle attribue, en passant, ce
tableau a un certain Michał Łoboda qui passa la fin de sa vie a Biała Cerkiew
ou il mourut en 1845. II fut, soi-disant, Peleve de Josph Franz Pitschman
a Krzemieniec. Le dictionnaire des artistes polonais ne le mentionne pas et,
W. Ruban, elle ne cite aucun des autres tableaux de ce Łoboda26. Sur la base
uniquement d’une photographie d’amateur en couleur, je suggere pour cette
toile la paternite eventuelle de Janos Rombauer.

Dans le catalogue des oeuvres de ce peintre, une autre information existe
au sujet d’un document concernant la Pologne - le tableau La Resurrection du
Christ commande par le prince Czartoryski (tres probablement par Adam Jerzy
Czartoryski)27. II semblerait qu’il en existat egalement une copie executee pour
le comte Bobrinski ainsi qu’une esquisse a 1’huile qui accompagna Partiste
lorsqu’il repartit en Hongrie.

Janos (Johann) Rombauer a travaille a Saint-Petersbourg, durant les annees
ou la Pologne etait deja raillee de la carte; quand notre pays dans sa majeure
partie demeurait sous la domination de la monarchie russe. Voila donc
pourquoi le milieu polonais de Saint Petersbourg etait, a cette epoque-la,
compose dans son ensemble (pour les “hautes” spheres de la societe) de gens
- souvent lies par mariages a Paristocratie russe et qui, par la meme, aspiraient
a se rapprocher du tróne de Paul Ier, puis apres son assassinat, a celui
d’Alexandre Ier. Dans la galerie des portraits des polonais, que Rombauer put
peindre, figurę donc des noms de personnages que Pavenir aura juge durement.
Personnages qui auraient pu repeter apres Phetman Branicki: “Etranger ne le
suis, car bien que ne en Pologne, polonais ne suis pas, car la Pologne n’existe
pas”. Uhistoire de Part n’a pas daigne porter a ces gens la moindre attention.
Si cela n’est bien evidemment aucunement difficile a comprendre, il n’en
demeure pas moins que cette omission se devait d’etre corrigee.

Traduit par Gilles Renard

26 Ruban, op. cit., p. 155, 157.

27 K. Divald, Eperjes templomai. Adatok Rombauer Janos festóról, Budapest 1904 p. 88-89;
Tixomirov, op. cit., p. 35, 152.
 
Annotationen