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io6

LE THÉÂTRE

tlanquent chaque niche (fig. 4$); à Dougga(l), il est bâti en belles
pierres de taille, soigneusement polies et rehaussées de moulures;
c'est toute la décoration qu'on y remarque.

La partie supérieure du pulpitum, le proscaenium (R) — ce
que nous appelons aujourd'hui la scène n'existe plus: c'était un
plancher de bois qui a dû être détruit, sans doute par le feu, dès
l'antiquité; mais il en reste des soubassements (hyposcaenium) très
bien conservés : ils se composent de trois rangées de 14 piliers
carrés, hauts de om,7$ environ, et distants l'un de l'autre de im,$o.

Une série de poutres de bois reposaient sur ces bases et soutenaient
elles-mêmes le plancher. Cet état du proscaenium montre à l'évidence
qu'on n'avait pas cru devoir ménager à Timgad de ces dessous savants,
comme on en avait imaginé ailleurs, sous l'Empire.

Entre la première rangée de piliers et le mur du pulpitum, la

(1) M. le Dr Carton, qui a déblayé l'édifice,
le décrira dans un travail spécial. Les photo-
graphies qu'il y joindra donneront la preuve
du fait que nous avançons ici. On peut se
taire provisoirement une idée du mur du pul-
pitum en se reportant à une gravure extraite

de l'Illustration (décembre 1893) qu'il a jointe
à sa brochure intitulée : Une campagne de
fouilles à Dougga, Lille, 1894, in-8° (Bulletin
de la Société de Géographie de Lille, mai-juin
1894).
 
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