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LE CAPITOLE 173

Nous avons dit en deux mots plus haut que le péribole du
Capitole était entouré de portiques, Il convient d'en parler ici avec
quelque détail.

Le portique qui garnissait le fond de la cour, faisant face à
Tentrée, constituait une simple colonnade, telle que nous en avons
signalé autour du forum ou le long des voies principales de la
ville. Tout ruiné qu'il est aujourd'hui, on peut aisément reconnaître
qu'il était supporté par onze colonnes, six sur la gauche du temple,
cinq sur la droite. Chacune de ces colonnes mesurait om,4o de dia-
mètre à la base et 3'",60 de hauteur. Des galeries semblables s'éten-
daient sans doute primitivement de chaque côté du péribole. Mais
postérieurement on les remplaça, peut-être à l'époque de Valen-
tinien, par une construction un peu différente. Celle qui borde le
coté méridional de la place est encore assez conservée pour que le
plan en soit apparent (voir la pl. XX) ; à l'examiner, on se rend
compte sans difficulté de la disposition adoptée.

Elle se compose de deux parties parfaitement distinctes : des
chambres et un couloir, ou pour lui donner son nom véritable, un
cryptoportique, formé d'un mur plein, percé de distance en distance
de baies s'ouvrant sur la cour(l). Trois d'entre elles, la seconde,
la sixième et la dixième, qui constituaient les seules entrées du
cryptoportique de ce coté, étaient précédées d'une sorte de porche,
soutenu par deux colonnes. On pouvait aussi pénétrer dans le
cryptoportique par les deux extrémités. Au fond, adossées au mur
d'enceinte s'ouvraient une suite de sept pièces dallées, aujourd'hui
de dimensions très inégales, mais dont les dispositions primitives
ont fort bien pu être modifiées par suite de transformations posté-

(1) Il est vraisemblable que dans le péri-
bole du Capitole, à Rome, les portiques, au
moins du côte occidental, n'étaient point for-
mes de simples colonnades. S'ils s étaient com-
posés d'arcades soutenues par des colonnes,
il n'y aurait pas eu moyen d'y fixer des pla-
ques de bronze comme on le faisait. Or nous

savons qu'on y affichait des lois et des docu-
ments officiels, et nous lisons sur des di-
plômes militaires (C. /. L., III, p. ^52): Des-
criptum et recognitum ex tabula aenea quac fixa
est Romae in Capitolio, intro euntibus ad sinis-
irum in muro inter duos arcus.
 
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