RUES DE PALERME. ^7
les par deux rues qui se croisent & qui
dans le centre forment une place ofto-
cone, petite mais très-ornée; chaque rue
est terminée par une grande porte en
pierres de taille, les plus belles sont la Portes de
Porta nuova, & la Porta silice. Cette b vakfc
dernière n'est point arquée, & ne con-
siée qu'en deux pilliers ornés d'une très-
belle architefture, cela a fait dire à un
plaisant que la nouvelle forme de cette
porte était un effet de la prudence de la
nouvelle administration, qui a voulu que
les maris pussent y paner commodément.
La plus belle des deux rues, qui parta-
gent la Ville de Palerme en quatre par-
ties, comme je l'ai dit plus haut, est nom-
mée le Cajsero à cause qu'elle a été faite
en partie aux dépens d'un terrain appar-
tenant à l'Illustre Maison del Cajsero étein-
te dans la ligne masculine. Cette rue abou-
tit d'un côté à la marine ; c'est ainli qu'on
appelle le quai régnant sur les bords de
la mer dans toute la largeur de la Ville
prise de ce côté-là depuis le Port jusqu'à
la plaine de St. Erasme, & de l'autre au
chemin de Mont Real qui commence à
la Porte neuve. Cette rue est assez, large,
les maisons sont allignées , & comme il
n'en est point qui n'ait pour ainiî dire
un balcon à chaque fenêtre ; dans les
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les par deux rues qui se croisent & qui
dans le centre forment une place ofto-
cone, petite mais très-ornée; chaque rue
est terminée par une grande porte en
pierres de taille, les plus belles sont la Portes de
Porta nuova, & la Porta silice. Cette b vakfc
dernière n'est point arquée, & ne con-
siée qu'en deux pilliers ornés d'une très-
belle architefture, cela a fait dire à un
plaisant que la nouvelle forme de cette
porte était un effet de la prudence de la
nouvelle administration, qui a voulu que
les maris pussent y paner commodément.
La plus belle des deux rues, qui parta-
gent la Ville de Palerme en quatre par-
ties, comme je l'ai dit plus haut, est nom-
mée le Cajsero à cause qu'elle a été faite
en partie aux dépens d'un terrain appar-
tenant à l'Illustre Maison del Cajsero étein-
te dans la ligne masculine. Cette rue abou-
tit d'un côté à la marine ; c'est ainli qu'on
appelle le quai régnant sur les bords de
la mer dans toute la largeur de la Ville
prise de ce côté-là depuis le Port jusqu'à
la plaine de St. Erasme, & de l'autre au
chemin de Mont Real qui commence à
la Porte neuve. Cette rue est assez, large,
les maisons sont allignées , & comme il
n'en est point qui n'ait pour ainiî dire
un balcon à chaque fenêtre ; dans les
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