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Bourgery, Jean Baptiste Marc; Jacob, Nicolas Henri [Hrsg.]
Traité complet de l'anatomie de l'homme: comprenant la médicine opératoire (Band 2, Text): Anatomie descriptive ou physiologique, appareil de relation, organes de locomotion: myologie, aponévrologie — Paris, 1834

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https://doi.org/10.11588/diglit.16408#0074
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MUSCLES DE L'ÉPAULE.

SECTION QUATRIÈME.

MUSCLES DES MEMBRES.

Les muscles des membres sont très nombreux. Ils se divisent
comme le squelette en quatre sections. En général les muscles
qui font partie d'une section, c'est-à-dire qui lui donnent sa
forme et son volume, sont étrangers à ses mouveniens. Ainsi
chacune d'elles est mue par les muscles de la section supérieure
dont clic reçoit les tendons, et ses muscles propres servent à
mouvoir la section qui lui est inférieure.

Nous avons déjà remarqué que la forme et la disposition gé-
nérale des muscles sont analogues à celles des os qu'ils revêtent.
Les os larges des cavités du tronc et de la tête sont recouverts de
muscles membraneux ; les os longs des membres le sont de mus-
cles funiculaires. Cette forme toutefois éprouve des modifica-
tions dans chaque région, qui constituent ses caractères géné-
raux. Au-dessous se rencontrent les modifications locales qui
caractérisent chaque muscle en particulier. Ainsi les muscles de
l'épaule et ceux de la hanche, qui, de l'omoplate et de l'os coxal,
s étendent à l'extrémité troncique de l'humérus et du fémur,
sont épais, courts, rayonnés, de manière à contre-balancer par
leur puissance le désavantage de leur insertion auprès de l'ex-
trémité mobile du levier, déterminé par toute la longueur du
membre. Déjà leur configuration est intermédiaire entre les
deux formes membraneuse et funiculaire. Les muscles du bras
et de la cuisse sont longs comme l'humérus et le fémur, et se ter-
minent intérieurement par des tendons funiculaires qui s'inflé-
chissent autour des articulations du coude et du genou. Les
muscles du bras et de la jambe, de même forme que les précé-
dons, sont destinés à mouvoir l'extrémité terminale, la main ou le
pied, et se continuent par de longs tendons, qui sont uniques
quand ils s'attachent sur le métacarpe ou le métatarse, et devien-
nent multiples s'ils doivent mouvoir les doigts ou les orteils.

Les muscles des membres sont groupés, suivant chaque plan,
par séries qui correspondent à des mouvemens communs de
flexion ou d'extension, d'adduction ou d'abduction, de pronation
ou de supination.

MUSCLES DU MEMBRE THORACIQUE.

Us se divisent en muscles de l'épaule, du bras, de l'avant-bras
et de la main.

MUSCLES DE L'ÉPAULE.

MOTEURS DE LARTICU L AT I ON SCAPULO-HUMÉRALE.

Nous avons décrit, avec le tronc, les muscles extrinsèques de
l'épaule qui, du rachis et des côtes, se rendent à l'omoplate dont

ils gouvernent les mouvemens; les uns, élévateurs et abduc-
teurs, le trapèze, l'angulaire et le rhomboïde; d'autres, abais-
seurset adducteurs, les pectoraux, le grand dentelé et le grand
dorsal, qui agit sur 1 omoplate par l'intermédiaire de l'os du
bras. I^s muscles intrinsèques de l'épaule, qui font mouvoir
l'humérus, se divisent en trois séries: i°les élévateurs; le del-
toïde, le sus-épineux et le coraco-brachial. 2" Les ahaisseurs; le
grand dorsal, déjà connu, et son accessoire le grand rond. 3° Les
rotateurs de la tête de l'humérus; le sous-scapidaire, le sous-épi-
neux et le petit rond.

ÉLÉVATEURS.

DU DELTOÏDE '

SOUS-ACROMIO-HUMKRAI, [CHAUSS.); SUB-ACROMIO-CLAVI-HUMÉRAL (DUMJS).
M. ATTOLLENS HUMEIWM [SPIGEL); ELEVATOR, S. EXTKNSOIt Il UMF.RI ; DEL-
TOÏDES.

Situation, configuration. Muscle épais, rayonné, triangulaire,
incurvé sur lui-même, suivant ses deux diamètres, de haut en
bas et d'avant en arrière, de manière à enceindre l'articulation
scapulo-humérale; situé à l'extrémité supérieure du membre
thoracique où il forme le moignon de l'épaule. 11 a reçu son
nom de sa forme, que l'on a comparée assez grossièrement à la
lettre a des Grecs, renversée.

Insertions, fasciculation. Ses fibres naissent, comme point fixe,
suivant une ligne contournée en fer à cheval, i° de toute la lon-
gueur du bord postérieur de l'épine de l'omoplate; 20 du con-
tour externe de l'acromion, et en partie des attaches tic la cap-
sule fibreuse scapulo-humérale; 3° du tiers externe du bord
antérieur de la clavicule. Ses épanouissemens aponévrotiques
se confondent, sur les os, avec ceux du trapèze, dont l'insertion
scapulaire est la même sur le bord opposé. Les longs filamens
entre-croisés de ces deux muscles forment une zone blanchâtre,
d'où procèdent plusieurs aponévroses, dont la principale tapisse
la fosse sous-épineuse. A partir de cette triple origine, les libres
charnues se dirigent toutes de haut en bas, en convergeant vers
le tendon numéral connue sur un sommet commun. Les posté-
rieures, les plus longues, inclinées obliquement d'arrière en
avant ; les antérieures , obliques d'avant en arrière , et les
movennes directes sur la face externe. Dans sa masse, le muscle
deltoïde est partagé en un nombre considérable de faisceaux.
Albinus en compte dix principaux; M. Cruveilhicr dix-huit ou

1 Planches 108, 83, 62, 76.
 
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