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Bourgery, Jean Baptiste Marc; Jacob, Nicolas Henri [Hrsg.]
Traité complet de l'anatomie de l'homme: comprenant la médicine opératoire (Band 8, Text): Embryogénie, anatomie philosophique et anatomie microscopique: Oeufs, développement du foetus, ensemble du système nerveux dans le règne animal, structure intime des tissus généraux, des appareils et des organes — Paris, 1854

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https://doi.org/10.11588/diglit.17187#0292
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278

ANATOMIE MICROSCOPIQUE DES APPAREILS.

directement dans l'intérieur de l'organe, un réseau capillaire
dont les vaisseaux sont un peu plus gros que ceux du réseau
superficiel. Les veines naissent principalement du réseau mé-
dullaire, se réunissent dans l'intérieur de la moelle à la veine
principale de l'organe; la veine surrénale, qui sort par le hile
placé à la face extérieure, se jette adroite dans la veine cave, à
gauche dans la veine rénale. En outre, il sort également de la
substance corticale d'autres petits rameaux veineux qui accom-
pagnent en partie les artères du même lieu et versent le sang
dans les veines rénales, diaphragmatiques, ou dans la veine cave
inférieure. Quant aux vaisseaux lymphatiques, Kolliker en a
découvert quelques ramuscules à la surface de l'organe, mais il
n'a pu en suivre aucun dans son intérieur.

Les nerfs sont excessivement nombreux et proviennent du
ganglion sémi-hmaire et du plexus rénal; et, d'après Bergmman,
les capsules surrénales recevraient aussi quelques petits filets du
nerf vague et du nerf diaphragmatique. Kolliker a compté chez
l'homme 33 ramuscules, et il les a trouvés, presque sans excep-
tion, formés par des tubes nerveux à contours obscurs, de
toutes les grosseurs, avec quelques ganglions blancs ou blan-
châtres, plus ou moins gros. Ceux-ci se rencontrent particuliè-
rement dans la moitié inférieure et au bord interne de l'organe;
ils paraissent tous destinés à la substance médullaire dans la-
quelle, au moins chez les mammifères, on trouve un réseau
capillaire de tubes nerveux extrêmement riche, enfermé dans
les trabécules fibreux de cette partie, sans qu'il soit possible
nulle part d'en reconnaître la terminaison. Chez l'homme, la
substance médullaire est la plupart du temps si altérée, qu'on
ne peut suivre les nerfs que jusqu'à leur entrée dans la subs-
tance médullaire, znais pas au-delà.

DES ORGANES DE LA GÉNÉRATION.

Les organes mâles de la génération se composent, i° des glan-
des qui sécrètent la semence des testicules et de leurs enveloppes ;
2° des conduits excréteurs et de leurs dépendances ; 3° des or-
ganes excitateurs du membre viril; 4° des glandes accessoires,
telles que la prostate et les glandes de Cowper.

Des testicules. Les testicules sont deux glandes véritables qui,
dans l'intérieur d'une enveloppe particulière, la tunique albu-
gi/iée ou fibreuse, contenant les élémens sécrétoires, les canali-
cules séminaux en forme de tubes contournés un très grand
nombre de fois. L'enveloppe est une membrane blanche, com-
pacte et épaisse, dont la structure est la même que celle de
toutes les autres membranes fibreuses ( la dure-mère entre au-
tres) ; elle forme une capsule, qui entoure de tous les côtés le pa-
renchyme testiculaire. La surface externe, excepté l'endroit où
l'épididyme s'applique sur le testicule, est revêtue d'un enduit
lisse et brillant, tandis que l'interne s'unit avec la substance du
testicule, par une couche lâche de tissu fibreux, et envoie dans
son intérieur un nombre considérable de prolongemens. Sous
la tunique albuginée, on trouve le corps d'IIygmor, qui forme
une éminence de i,1,m,5/| — a""", 11 de longueur, perpendiculaire
à cette membrane, dont il ne doit être considéré que comme un
épaississement, et qui s'enfonce dans l'intérieur de l'organe à
une profondeur de G""" — 8m"\ De cette éminence partent des
prolongemens aplatis, composés d'un tissu fibreux lâche, qui
vont se rendre à toute la surface interne commune de l'albu-

ginée et forment les cloisons testiculaires. Celles-ci divisent le
tissu de la glande en portions isolées les unes des autres, et
supportent les vaisseaux.

La substance glandulaire du testicule n'est pas homogène,
elle se compose d'un certain nombre ( ioo à ido) de lobules
piriformes, qui ne sont cependant pas complètement séparés
les uns des autres, et qu'on appelle les lobules du testicule. Les
sommets de ces lobules convergent vers le corps d'Hygmor, et
leur longueur est d'autant plus grande, qu'ils s'écartent davan-
tage de cette éminence. Chacun d'eux est formé par i - 3 tubes
ou canalicules séminaux, d'un diamètre, de omm,28—o""",i4 qui,
contournés un très grand nombre de fois, divisés assez fréquem-
ment dans leur trajet, et s'envoyant aussi des anastomoses nom-
breuses, forment une masse compacte, et en dernier lieu, se
terminent dans l'extrémité épaissie du lobule, tantôt dans l'in-
térieur, tantôt près de la surface par des anses et des ccecums.
Quoique les canalicules séminaux des lobules soient joints les
uns aux autres par un peu de tissu fibreux et des vaisseaux, ce-
pendant, en les tirant avec précaution, on peut les étendre com-
plètement, et d paraîtrait, d'après Lauth, que leur déroulement
peut atteindre une longueur de om,33à i mètre. Les canalicules
séminaux deviennent plusrectilignes en approchant de la pointe
du lobule auprès de laquelle ils se réunissent en un canal uni-
que de omm,22 de diamètre, pénètrent dans le corps d'Hygmor
qu'ils traversent d'arrière eu avant, et forment dans son épais-
seur un tissu très compacte, large de 4? 5 et 6""°, épais de3mn,)33,
nommé le réseau testiculaire, rete vasculosuni de Haller. Puis de
l'extrémitésupérieuredeceréseau, dont, les canalicules mesurent
de omm,o6—ommoi5, partent de 7 à i5 canalicules séminaux ex-
créteurs. Les vaisseaux efférens du ttsticule qui ont omm,34—
omm,3ç) de diamètre et qui, après avoir traversé la membrane al-
buginée, passent dans l'épididyme. Là, ils se réduisent à un dia-
mètre qui n'est plus que de omm,28—omm,22, ils se contournent
tout à fait de même que dans les lobules testiculaires, sans for-
mer cependant de divisions ni d'anastomoses, de sorte qu'il naît
un certain nombre de corps conoïdes, dont les sommets sont
tournés vers l'épididyme, et qu'on nomme les cônes séminaux, ou
cônes vasculeux. Ces derniers, réunis les uns aux autres par
du tissu fibreux, sont agglomérés à la tête de l'épididyme, et
de leurs canalicules qui se jettent peu à peu les uns dans les
autres, au bord postérieur et supérieur de l'épididyme, naît
enfin le canal de l'épididyme, qui n'a lui-même qu'un diamètre
deomm,34—omm,44> qui décrit de nombreuses ondulations, et
forme comme la queue de l'organe. A son extrémité inférieure,
qui porte ordinairement un prolongement en cul-de-sac (vas
aberrans Haller/), le canal est encore ondulé et large deon"n,5
-~omm,7; mais il devient bientôt rectiligne, avec un diamètre
deo™",i5—2mm,i8, et s'appelle alors canal déférent. L'épidi-
dyme est également pourvu d'une membrane fibreuse très mince
(omm,35) de couleur grisâtre.

Structure des canalicules séminaux. —Sperme. Les canali-
cules séminaux ont, par rapport à leur diamètre, une structure
plus solide que ceux des autres glandes et présentent une tu-
nique fibreuse et un épithélium; la première, dont l'épaisseur
est, en moyenne, de omm,oo6—oinm,oo8, est composée de tissu
fibreux, filamenteux, indistinct, avec des noyaux allongés, mais
sans fibres musculaires, et rarement avec des fibrilles élastiques.
Il est assez solide et extensible. Une simple couche de cellules
rondes, polygonales, de omm,oi 1—oram,oi7 présentant, çà et là,
 
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