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Bourgery, Jean Baptiste Marc; Jacob, Nicolas Henri [Hrsg.]
Traité complet de l'anatomie de l'homme: comprenant la médicine opératoire (Band 6, Atlas) — Paris, 1839

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https://doi.org/10.11588/diglit.15185#0042
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TOME VI. PLANCHE 19.

COMPRESSION DES ARTÈRES.

ADULTE, DEMI-NATURE.

Cette figure représente la compression de deux artères : à la face, là temporale; et, au cou, la sous-clavière.

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COMPRESSION DE L'ARTÈRE TEMPORALE.

Au heu du bandage dit le nœud d'emballeur, incommode par son vo- le synciput et sous la mâchoire, où une compresse en double pré-

lume, la superposition des nœuds et des nombreux tours de bande, vient toute lésion de la peau. La pelotte appliquée au-devant de

et par la compression qu'il exerce sur toutes les veines sous- l'oreille et au-dessus de l'arcade zygomatique comprime l'artère

cutanées, nous donnons le modèle de la compression de l'artère temporale, dans le lieu de sa bifurcation, pour les cas d'hémorrhagie

temporaleparlapetite pelotte deM.Charnière(A) (voyez;j/a«cAe20, de l'une ou l'autre de ses branches.
fig. 6), maintenue par un simple lacs, qui passe verticalement sur

COMPRESSION DE L'ARTÈRE SOUS-CLAVIÈRE.

Comme nous l'avons dit de l'artère carotide dans la planche précé- s'inclinant en quart de cercle à droite et à gauche, pour compenser

dente, jusqu'à ce jour on n'a également possédé aucun instrument l'obliquité de l'une ou l'autre clavicule. Cette lame sert de point fixe

qui opérât la compression permanente de l'artère sous-clavière. Sans au levier de la pelotte mobile de compression. En haut, elle s'arti-

insister ici sur l'utilité trop évidente de pouvoir se rendre maître cule de chaque côté par une charnière en (d), avec une lame d'acier

a volonté du cours du sang dans le membre thoracique, surtout demi-elliptique en fer à cheval (D), dont la mobilité a pour objet de

d'après la remarque que nous avons faite du peu de certitude ou de s'adapter à toute saillie quelconque du trapèze. Cette lame elliptique

l'impossibilité absolue que présente la compression de l'artère axil- est garnie en dessous d'une pelotte de même forme, et présente

laire, nous proposons ici aux chirurgiens un nouvel instrument qui, deux boutons (c) pour l'attache des courroies postérieures; l'espace

par les conditions qu'il remplit, arrête immédiatement la circulation qu'elle renferme sert de passage à la pelotte mobile,

dans l'artère sous-clavière chez les divers sujets, les plus fortement 4„ La dernière partie de l'appareil est le levier-coudé qui supporte la

musclés comme les plus maigres, et peut s'appliquer indifférent- pelotte mobile. Ce levier se compose d'un montant (E), dont la base

ment de 1 un ou de 1 autre coté. évasée (e) tourne par une vis sur la plaque (C), et peut être fixée en

détails du compresseur de la sous-clavière, figures 1 et 2. position par une clef (f). En haut, le montant se termine par une

TV , ... , cavité de réception (f?), dans laquelle est reçue la boule du bras de

L instrument se compose de quatre parties principales : , . . . , r . ,. . ' . . , . . ,_.

1 iiii levier horizontal, maintenue par une vis (h). Le levier horizontal (b),

lo Une pelotte fixe d'appui (A), de forme rectangulaire, cousue sur une formant en arHère UQe articu]ation orbiculaire, permet toutes les

plaque métallique percée de deux mortaises (a) aux extrémités. inclinaisons de la pelotte qu'il supporte à l'autre extrémité. Enfin

Cette pelotte s'applique en travers sur les attaches du grand pec- vient k ,Qtte elle_méme (G) en forme de cône alongé) de ma_

toral, au-dessous de la clavicule qui lui sert d'appui. La pelotte a ^ a pénëu.er facilement dans l'écartement des scalènes ; les

une épaisseur double à une de ses extrémités qui doit entrer dans indinaisons dont e„e est susceptibie sont déterminées par

le creux sous-coracoïdien, tandis que l'autre extrémité, plus mince, celles du levier horizontal (F) que traverse la vis de rappel (i) et ses

correspond à l'articulation sterno-clav.culaire. En changeant le ^ tjges conductrices (k).

bord, la même pelotte peut s'appliquer de l'autre côté, de sorte que •• . -x

[ . 1 r . , ■ j v L instrument étant connu, la pelotte (A) s applique parallèlement a la

le même instrument peut servir pour la compression de lune ou . ? K \! ff.£t ;l

, „ , clavicule; la lame métallique (G) s incline latéralement du cote

de 1 autre artère sous-claviere. , , „ , , , , , . , , , , i • „

voulu; le fer a cheval (D) s abaisse sur le trapèze; les deux leviers

2° Une seconde plaque d'acier (B), de même forme que la précédente, (£ ^ p ) prennent nndinaison convenable pour que la pelotte,

sur laquelle elle s'applique exactement. Elle y est maintenue par appuvant sur ]a première côte, se trouve perpendiculaire à l'axe de

deux petites clefs tournantes (b) qui entrent dans les mortaises dont ]'artère, c'est-à-dire, oblique dehauten bas , un peu de dehors en

nous avons parlé précédemment. Cette seconde plaque sert de point dedans, et d'arrière en avant. L'instrument est maintenu en position

fixe pour le reste de l'appareil ; elle porte à ses extrémités des bou- ^ Je b'andage de corps (H), par les courroies antérieures (1) et les

tons de cuivre (c) pour attacher les courroies de contention. courroies postérieures (K).

3° Une lame d'acier tournante (C), fixée par une vis sur la plaque (H),
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