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https://doi.org/10.11588/diglit.15185#0044
TOME VI. PLANCHE 20.
COMPRESSION DES ARTÈRES DU MEMBRE THORACIQUE.
ADULTE, DEMI-NATURE.
Cette planche représente les divers modes de compression usités sur le membre thoracique. Dans le milieu de la planche sont les
dessins des compresseurs le plus généralement usités.
COMPRESSION DE L'ARTÈRE HUMÉ RALE, FIGURES \ , 2, ET 3. *
Figure 1. Compression de l'artère /minérale, à sa partie moyenne, par Figure 3. (A) Compression de la partie inférieure de l'artère numérale,
le tourniquet ou compresseur de J. L. Petit, modifié par M. Charrière par un petit compresseur modifié par M. Cliarrière. Cet instru-
(voyez Jîg. 5). Lapelotte d'opposition, dite pelotte mobile, s'appuie ment agit en sens inverse de celui de J. L. Petit; c'est-à-dire
en arrière sur le muscle triceps brachial ; la pelotte de pression, qu'il se compose d'une seule pelotte (a), appliquée sur l'artère, la
gouvernée par la vis de rappel, est appliquée sur l'artère. (Voyez, vis de pression (b), qui commande la plaque d'opposition (c),
pour les détails de l'instrument, la description commune, Jîg. A). agissant sur le diamètre opposé du membre. Une compresse en
_ _ _ , ,, , , , , . double (d) préserve la peau de toute atteinte ; le lacs est maintenu
Figurez. Compression de l artère numérale, a sa partie moyenne, par ' 1 \ .
, _ ' . , i par une boucle (e). Let instrument, dont nous donnons ici la meu-
le qarrot. Cet instrument est représente ici dans sa plus grande ! ... ,. . ., . .
. J . . 1 n i i leure application quant au lien, est ronde sur un principe erroné,
simplicité, et tel que, dans un cas urgent et en 1 absence des autres < : ., , \ , , , ,,,n. , T T T> • , • ;,
r 1 u . . dont 1 exemple a ete donne par 1 éditeur de J.L. Petit: c est de
compresseurs, on peut le composer partout avec les premiers . . . r . . . . . ,,
r r 1 r 1 taire comprimer le vaisseau par la pelotte d opposition, qui n étant
moyens dont on peut disposer. . 1 , , . , ,
J r * point contenue par la vis de rappel, tend a glisser sur le lacs
(a) est une petite bande de linge roulée très serrée, appliquée d'autant plus facilement que cette pelotte, présentant son plus grand
longitudinalement sur l'artère qu'elle comprime contre l'humérus. diamètre en travers, exige, pour s'insinuer entre les muscles, un
(b) est une autre bande transversale à un ou deux tours, ou déplacement trop considérable contre lequel ils réagissent en la
mieux un lacs simple, destiné à maintenir la bande roulée en posi- faisant glisser, effet que produirait ici le biceps si le compresseur
tion. D'abord, très lâche sur la face postérieure du bras, elle a été était appliqué à la partie moyenne du bras. Cette même erreur de
tordue en spirale à un ou deux tours, par un bâtonnet (c), maintenu principe est celle qui a présidé à la construction de plusieurs com-
fixement par un cordon (d); une plaque (e), ordinairement en presseurs, entre autres le tourniquet anglais et celui de Percy, les
écaille ou en corne, mais qui peut être en bois ou en carton, pré- plus défectueux de tous en ce que, le lien s'enroulant sur un treuil
serve la peau de la striction du lacs; si on le juge nécessaire, la horizontal, la constriction est maintenue par un ressort engrené
peau peut encore être mieux préservée par une compresse en dans une roue dentée, qu'il est toujours très difficile et souvent
double interposée entre elle et la plaque. impossible de faire revenir en arrière,
COMPRESSION DES ARTÈRES RADIALE ET CUBITALE, FIGURE 3.
(B) Compression de l'artère radiale, au tiers inférieur de l'avant- loppe le membre circulairement est fixé de chaque côté de la pelotte
bras, par la petite pelotte de M. Charrière (voyez pour les détails par un ardillon. Au besoin, des compresses en double préservent
de l'instrument Jîg. 6). Pour toutes les compressions de ce genre, d'une trop forte compression la peau et les veines sous-cutanées,
une seule pelotte d'une dimension déterminée ne pouvant s'appli- Le même instrument s'appliquerait à la compression de l'artère
quer en tous lieux, on peut obvier préalablement à la trop grande cubitale.
largeur de la pelotte par l'interposition d'une compresse graduée (C) Exemple de compression, par le même procédé, de la portion
de forme convenable, sur laquelle elle s'applique. Le lacs qui enve- dorsale de l'artère radiale.
DESCRIPTION DES COMPRESSEURS.
Figure 4. Tourniquet ou compresseur de J. L. Petit, modifié comme Figure 5. Compresseur de J. L. Petit, légèrement modifié par M. Char-
on l'emploie de nos jours. Il se compose d'une pelotte de compres- rière. La plaque supérieure (e) est diminuée d'étendue, et le lacs,
sion (a), cousue sur une plaque métallique (b), et gouvernée par la en passant de cette plaque à celle de la pelotte de compression,
vis de rappel (c) flanquée de deux tiges conductrices (d); ces trois remplace les deux tiges conductrices. Le principal avantage de cet
dernières tiges sont guidées par une autre plaque métallique (e), instrument est d'être rendu beaucoup plus léger,
qui supporte le lacs de contension. A l'autre extrémité est la pelotte
d'opposition (f). Le lacs de contension (g) enveloppe tout l'appareil Figure 6. Petite pelotte de M. Charrière, imaginée pour la compres-
en passant longitudinalement sur l'une et l'autre plaque terminale, sion des artères-de moyen calibre. (Voyez, pour son apposition,
où il est maintenu par deux petits coulants métalliques (h, h). Le fig. 3 ; et, pour les applications que nous en avons faites, planches
lacs sur la plaque supérieure (e) est fendu longitudinalement pour 18 et 19 pour les artères de la tête, et planche 21 pour celles du
le passage des trois tiges de rappel, et se fixe latéralement par une pied). Cette pelotte se compose de deux plaques, l'une supportant la
boucle (i). pelotte, l'autre fixée sur la première par une petite clef tournante.
Le compresseur de J. L. Petit est le meilleur modèle des instru- Cette seconde plaque est surmontée à chaque bout d'un chevalet,
mens de ce genre, et celui dont l'application est la plus générale entre lesquels s'étend de chaque côté un ardillon, dont les crochets
pour les grandes artères. (Voyez Jîg. 1, et planche 21, Jîg. 1, où il maintiennent le lacs de contension.
est appliqué pour la compression de l'artère fémorale à son origine).
COMPRESSION DES ARTÈRES DU MEMBRE THORACIQUE.
ADULTE, DEMI-NATURE.
Cette planche représente les divers modes de compression usités sur le membre thoracique. Dans le milieu de la planche sont les
dessins des compresseurs le plus généralement usités.
COMPRESSION DE L'ARTÈRE HUMÉ RALE, FIGURES \ , 2, ET 3. *
Figure 1. Compression de l'artère /minérale, à sa partie moyenne, par Figure 3. (A) Compression de la partie inférieure de l'artère numérale,
le tourniquet ou compresseur de J. L. Petit, modifié par M. Charrière par un petit compresseur modifié par M. Cliarrière. Cet instru-
(voyez Jîg. 5). Lapelotte d'opposition, dite pelotte mobile, s'appuie ment agit en sens inverse de celui de J. L. Petit; c'est-à-dire
en arrière sur le muscle triceps brachial ; la pelotte de pression, qu'il se compose d'une seule pelotte (a), appliquée sur l'artère, la
gouvernée par la vis de rappel, est appliquée sur l'artère. (Voyez, vis de pression (b), qui commande la plaque d'opposition (c),
pour les détails de l'instrument, la description commune, Jîg. A). agissant sur le diamètre opposé du membre. Une compresse en
_ _ _ , ,, , , , , . double (d) préserve la peau de toute atteinte ; le lacs est maintenu
Figurez. Compression de l artère numérale, a sa partie moyenne, par ' 1 \ .
, _ ' . , i par une boucle (e). Let instrument, dont nous donnons ici la meu-
le qarrot. Cet instrument est représente ici dans sa plus grande ! ... ,. . ., . .
. J . . 1 n i i leure application quant au lien, est ronde sur un principe erroné,
simplicité, et tel que, dans un cas urgent et en 1 absence des autres < : ., , \ , , , ,,,n. , T T T> • , • ;,
r 1 u . . dont 1 exemple a ete donne par 1 éditeur de J.L. Petit: c est de
compresseurs, on peut le composer partout avec les premiers . . . r . . . . . ,,
r r 1 r 1 taire comprimer le vaisseau par la pelotte d opposition, qui n étant
moyens dont on peut disposer. . 1 , , . , ,
J r * point contenue par la vis de rappel, tend a glisser sur le lacs
(a) est une petite bande de linge roulée très serrée, appliquée d'autant plus facilement que cette pelotte, présentant son plus grand
longitudinalement sur l'artère qu'elle comprime contre l'humérus. diamètre en travers, exige, pour s'insinuer entre les muscles, un
(b) est une autre bande transversale à un ou deux tours, ou déplacement trop considérable contre lequel ils réagissent en la
mieux un lacs simple, destiné à maintenir la bande roulée en posi- faisant glisser, effet que produirait ici le biceps si le compresseur
tion. D'abord, très lâche sur la face postérieure du bras, elle a été était appliqué à la partie moyenne du bras. Cette même erreur de
tordue en spirale à un ou deux tours, par un bâtonnet (c), maintenu principe est celle qui a présidé à la construction de plusieurs com-
fixement par un cordon (d); une plaque (e), ordinairement en presseurs, entre autres le tourniquet anglais et celui de Percy, les
écaille ou en corne, mais qui peut être en bois ou en carton, pré- plus défectueux de tous en ce que, le lien s'enroulant sur un treuil
serve la peau de la striction du lacs; si on le juge nécessaire, la horizontal, la constriction est maintenue par un ressort engrené
peau peut encore être mieux préservée par une compresse en dans une roue dentée, qu'il est toujours très difficile et souvent
double interposée entre elle et la plaque. impossible de faire revenir en arrière,
COMPRESSION DES ARTÈRES RADIALE ET CUBITALE, FIGURE 3.
(B) Compression de l'artère radiale, au tiers inférieur de l'avant- loppe le membre circulairement est fixé de chaque côté de la pelotte
bras, par la petite pelotte de M. Charrière (voyez pour les détails par un ardillon. Au besoin, des compresses en double préservent
de l'instrument Jîg. 6). Pour toutes les compressions de ce genre, d'une trop forte compression la peau et les veines sous-cutanées,
une seule pelotte d'une dimension déterminée ne pouvant s'appli- Le même instrument s'appliquerait à la compression de l'artère
quer en tous lieux, on peut obvier préalablement à la trop grande cubitale.
largeur de la pelotte par l'interposition d'une compresse graduée (C) Exemple de compression, par le même procédé, de la portion
de forme convenable, sur laquelle elle s'applique. Le lacs qui enve- dorsale de l'artère radiale.
DESCRIPTION DES COMPRESSEURS.
Figure 4. Tourniquet ou compresseur de J. L. Petit, modifié comme Figure 5. Compresseur de J. L. Petit, légèrement modifié par M. Char-
on l'emploie de nos jours. Il se compose d'une pelotte de compres- rière. La plaque supérieure (e) est diminuée d'étendue, et le lacs,
sion (a), cousue sur une plaque métallique (b), et gouvernée par la en passant de cette plaque à celle de la pelotte de compression,
vis de rappel (c) flanquée de deux tiges conductrices (d); ces trois remplace les deux tiges conductrices. Le principal avantage de cet
dernières tiges sont guidées par une autre plaque métallique (e), instrument est d'être rendu beaucoup plus léger,
qui supporte le lacs de contension. A l'autre extrémité est la pelotte
d'opposition (f). Le lacs de contension (g) enveloppe tout l'appareil Figure 6. Petite pelotte de M. Charrière, imaginée pour la compres-
en passant longitudinalement sur l'une et l'autre plaque terminale, sion des artères-de moyen calibre. (Voyez, pour son apposition,
où il est maintenu par deux petits coulants métalliques (h, h). Le fig. 3 ; et, pour les applications que nous en avons faites, planches
lacs sur la plaque supérieure (e) est fendu longitudinalement pour 18 et 19 pour les artères de la tête, et planche 21 pour celles du
le passage des trois tiges de rappel, et se fixe latéralement par une pied). Cette pelotte se compose de deux plaques, l'une supportant la
boucle (i). pelotte, l'autre fixée sur la première par une petite clef tournante.
Le compresseur de J. L. Petit est le meilleur modèle des instru- Cette seconde plaque est surmontée à chaque bout d'un chevalet,
mens de ce genre, et celui dont l'application est la plus générale entre lesquels s'étend de chaque côté un ardillon, dont les crochets
pour les grandes artères. (Voyez Jîg. 1, et planche 21, Jîg. 1, où il maintiennent le lacs de contension.
est appliqué pour la compression de l'artère fémorale à son origine).