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Bourgery, Jean Baptiste Marc; Jacob, Nicolas Henri [Hrsg.]
Traité complet de l'anatomie de l'homme: comprenant la médicine opératoire (Band 3, Atlas) — Paris, 1844

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https://doi.org/10.11588/diglit.14425#0118
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communicationavec la première paire,on voit sur la ligure trois filets blancs
d'anastomose par lesquels elle communique avec le ganglion cervical supé-
rieur (M). •

27. Rameau d'anastomose avec l'anse de l'hypoglosse (24).

28. Branche de communication avec la troisième paire cervicale.
L. Troisième paire cervicale.

M. Ganglion cervical supérieur du grand sympathique. Il est en partie
masqué parle pneumo-gastrique et se trouve interrompu intérieurement dans
sa longueur par la limite même de la figure.

N. Lieu de sa bifurcation supérieure en deux gros rameaux.

O. Hameau antérieur principal, qui accompagne l'artère carotide interne et
se divise sur cette figure en quatre principaux ramuscules d'où procède la
chaîne du plexus de l'artère carotide interne dans le canal de l'os temporal
(P, voy. pl. 91). — Ce plexus à son origine reçoit le filet déjà cité du glosso-
pharyngien (H). Il est rejoint par le plexus cervical propre delà carotide (R),
qui remonte sur cette artère à partir du plexus inter-carolidien, mi-partie
cérébro-spinal et splanchnique, auquel il doit son origine {voy. pl. 95).

29. 30,31. Filets gris du plexus temporo-carotidien du grand sympathi-
que qui vont concourir à former, dans le muscle constricteur supérieur, un
plexus pharyngien supérieur {voy-pl. 43 et tome 5, pl. 16 bis).

32- Filet du ganglion cervical qui se jette dans le plexus carotidien (R).

FIGURES

Plexus pulmonaires , trachéal inférieu;

Q, Rameau postérieur du grand sympathique.

33. Lieu où il sedivise en plusieurs filets gris dont les uns vont s'anasto-
moser avec le ganglion du pneunio-gastrique, et dont les autres vont se jeter
dans la partie supérieure des muscles constricteur supérieur, grand droit an-
térieur de la tète et long du cou.

34. Filet gris que ce rameau envoie à la première paire cervicale. Au-des-
sous est vu un autre filet qui nait du ganglion cervical supérieur.

35. Autres filets gris qui rejoignent les filets blancs (25) de la même paire.

36. 37. Masse de filets gris nés du ganglion cervical supérieur (M) par deux
origines et qui se mêlent aux deux premières paires. Déjà à ce faible grossis-
sement, on les voit se diviser en iilamens qui entrent dans les filets blancs par
des fentes de leur névrilème.

38. Deux filets gris du ganglion qui se rendent dans le filet d'anastomose
de la deuxième paire cervicale avec l'anse de l'hypoglosse (24).

39. Filet du grand sympathique qui rejoint la troisième paire cervicale (L).
R, R. Plexus propre de l'artère carotide qui nait en bas du plexus inter-

carotidien et rejoint en haut celui qui émane du ganglion cervical supérieur (P).

S, S, S. Plexus pharyngien formé par les anastomoses des rameaux que
fournissent le pneumo-gastrique (6, 10), ce nerf avec le glosso-pharyngien (8.
14), l'hypoglosse (22) et le grand sympathique (29-32).

T. Plexus nerveux propre de la veine jugulaire interne.

2 ET 5.

et thgracique oesophagien inférieur.

FIGURE 2.Préparation. Cette figure est représentée à 1 l/2diamètre(i/2dia-
mètreen plusque les dimensions naturelles), c'est-à-dire grossieen surface de 2
1/4 fois. Elle montre le plexus nerveux pulmonaire développésurla face posté-
rieure de la trachée-artère et des bronches. Une portion du tube de l'œsophage
supporte le plexus qu'y forment en arrière les nerfs pneumo-gastriques. Le
fragment conservé de la racine du poumon droit, à l'entrée desgros vais-
seaux cardio-pulmonaires, fait voir l'origine des nervules deila plèvre viscérale.

A. Extrémité inférieure de la trachée-artère et les deuxbronches vues parla
surface libre de leur membrane postérieure.

De Ben 15. Fragment de la racine du poumon droit.

C. Oreillette gauche du cœur.

1). Crosse de l'aorte.

E. Veine cave supérieure.

F. Orifice de la portion conservée du tube œsophagien (G).

Nerfs.

H. Nerf pneumo-gastrique gauche.

I. Point où il commence à prendre la structure plexiforme et ganglion-
naire.

a. Nerf laryngé inférieur ou récurrent.

b. Anse que le récurrent forme au-dessous de l'aorte et rameaux qu'il four-
nit au plexus cardiaque (joy. pl. 42).

c. Rameaux d'anastomose avec de semblables du pneumo-gastrique droit,
qui contribuent en commun à former le plexus trachéal inférieur.

J. Portion gangliforme du pneumo-gastrique gauche, d'où procèdent en de-
dans les rameaux des plexus trachéal inférieur et cardiaque postérieur, et en
dehors ceux du plexus pulmonaire ou bronchique gauche, dont on voit les
origines coupées sur la figure (K, K, K.)

f. Du haut en bas, sept gros rameaux internes qui contribuent à former le
plexus trachéal inférieur.

g. Rameaux œsophagiens antérieurs (voy. pl. 42.)

h. i. Branches que le pneunio-gastrique gauche fournit sur la face posté-
rieure de l'œsophage et qui forment parleurs anastomoses aveccellesdu pneu-
mo-gastrique droit, r, s, t, le plexus œsophagien thoraciqneposlérieur et inférieur.

j. Tronc de continuation du pneumo-gastrique gauche qui gagne la face
antérieure de l'œsophage pour contribuer à y former le vaste plexus qui la
recouvre (vog. pl. 42).

L. Neuf pneumo-gastrique droit.

k. Rameau trachéal.

M. Lieu où le pneumo-gastrique droit commence h prendre la structure
plexiforme et ganglionnaire. C'est de ce point que partent les rameaux sui-
vans.

1, m. Rameaux médians qui, par leurs anastomoses avec ceux du pneu-
mo-gastrique gauche ;c, fj contribuent à former en commun le plexus tra-
chéal inférieur.

N. Noyait ou plexus gangliforme du plexus pulmonaire ou bronchique droit,
d'où partent :

1° Bn dedans, des branches et des rameaux nombreux (o, p), qui contribuent
à formel-, sur la lace postérieure delà bronche et des grands canaux lobaires,
le plexus pulmonaire ou bronchique droit.

2° En bas. Deux fortes branches plexiformes (q, r) de continuation du tronc
du pneumo-gastrique; l'une intente (q), qui fournil des rameaux au plexus
trachéo-cardiaque postérieur, et au plexus œsophagien antérieur; l'autre ex-
terne, la pins forte(r), qui fournit également de nombreux rameaux externes
,ni plexus bronchique droit (s, t), où elles lont suite et se mêlent à celles(o,p)
du noyau gangliforme (N).

u, u, u, u. Filets d'origine des nervules de la membrane séreuse pulmo-
naire. On les voit naître partout des rameaux et ramuscules du plexus bron-
chique et tonner un réseau continu dans toute l'étendue de la membrane. J'ai
profité de celle figure pour montrer les nervules de la séreuse pulmonaire,
mais le grossissement n'en était pas assez fort. Ces nervules y sont vus envi-
ion trois fois trop volumineux et tels qu'ils se présentent à un grossissement
de six diamètres.

O. Noyau ou plexus gangliforme pulmo-œsophagien du pneumo-gastrique
droit, faisant suite à la branche externe (r) et à une portion de la branche
interne (q). Ce nexus est intermédiaire au plexus pulmonaire droit et au
plexus œsophagien postérieur.

v. Branches externes et postérieures de continuation , sur l'œsophage, des
branches (n, q) du pneumo-gastrique droit.

x. Branches internes de continuation, sur l'œsophage du nexus (O)et de la
branche r du pneumo-gastrique droit. Elles forment au point x, un épanouis-
sement gangliforme.

y. Autres branches œsophagiennes postérieures.

z. Réflexion delà branche antérieure de continuation du pneumo-gastri-
que droit sur le côté correspondant de l'œsophage, pour contribuer à former
sur la face opposée de ce canal, le plexus œsophagien antérieur {voy. pl. 42).

P. Noyau ou plexus gangliforme œsophagien- Ce nexus nerveux auquel abou-
tissent les branches, h, i du pneumo-gastrique gauche, et les branches v, y du
pneumo-gastrique droit, forme en commun avec ces nerfs, anastomosés les
uns avec les autres ; le plexus ihoracique œsophagien postérieur.

Q. Tronc de continuation du noyau plexiforme P que l'on considère plus
spécialement comme la branche postérieure du pneumo-gastrique droit,
quoique le gauche contribue largement à sa formation par l'adjonction de
ses branches h, i.

(Nota). Je consigne ici cette remarque importante en physiologie, eu égard
au mode de distribution sous-diaphragmatique si différent des nerfs que l'on
considère comme étant la continuation des pneumo-gastriques droit et gau-
che. On voit clairement par le mode de formation du plexus postérieur sur
cette figure, et du plexus antérieur, sur la planche 42, qu'il y a échange et
fusion d'un côté à l'autre, dans les plexus et lesépanouissemens gangliformes,
entre les deux nerfs pneumo-gastriques des deux côtés. Conséquemment
quelles quesoient,au-dessous du diaphragme,les différences de distribution au
foie, à l'estomac, aux ganglions solaires et aux plexus cœliaqucet mésenté-
rique, des cordons des pneumo-gastriques gauche ou antérieur et droit ou
postérieur, il est évident que le nerf opposé y intervient pour une portion
d'influence que l'on ne peut ni mesurer ni préciser, mais qu'il faut recon-
naître et dont l'effet est de mettre chacun des organes abdominaux asymétri-
ques en rapport avec les origines des pneumo-gastriques des deux moitiés
symétriques du bulbe rachidien.

Une autre observation a rapport aux nexus gangliformes pulmonaires et
œsophagiens I, J, M, N, O, P. Les anatomisles allemands et, en particulier
M. Valentin (Encycl. anal., t. iv, p. 449) les considèrent comme de simples
plexus et se fondent à cet égard sur ce qu'ils n'ont pu y trouver de globules
ganglionnaires. C'est comme élément de cette discussion, pour éclaircirla
structure qui leur est commune, que j'ai donné la figure suivante d'après celui
d'entre eux qui est le mieux caractérisé.

FIGURE 3.

Nexus gangliforme N de la figure 2, grossie à six diamètres.—En sur/ace trente-
six fois.

A la première vue, on voit qu'il est formé comme le ganglion jugulaire
du pneumo-gastrique de la figure 1, (5, 5), par une agglomération de filets
interceptant une substance grisâtre gélatiniforme. Mais comme dans tous les
nerfs des cavités splanehniques, ces filets dépourvus d'un e enveloppegéné-
rale névrilématique épaisse et dense, s'y présentent comme des faisceaux de
nervules natés et entrecroisés.

M. Trôné du nerf pneumo-gastrique d'où procède l'épanouissement gan-
gliforme.

r. q. Les mêmes branches de continuation ainsi marquées sur la figure 2.
Ces branches sont représentées ici entourées par l'enveloppe cellulo-vascu-
laire gélatiniforme propre à tous les nerfs splanehniques.

1, 2, 3, 4, 5. Rameaux du plexus pulmonaire émanés du nexus gangliforme.

6, 6. Substance grisâtre gélatiniforme et grumelée du noyau gangliforme,
vue dans les intervalles des filets.

7, 7. Les mêmes intervalles recouverts par des réseaux de nervules dont les
précédens (6, 6) ont été dépouillés.

8, Intrication des filets nerveux, remarquable par le tissage en natte et la
pénétration mutuelle de leurs nervules. Entre eux se voient de petites arcades
fibreuses dans lesquelles entrent des vaisseaux sanguins. De pareilles arcades
se montrent sur divers points des autres filets.

9, 9, 9. Filets gris émanés du ganglion cervical inférieur du grand sympa-
thique et qui viennent se jeter dans le noyau ganglionnaire bronchique du
pueumo-gas trique.
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