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Breton, Ernest
Athènes: décrite et dessinée, suivie d'un voyage dans le Péleponèse — Paris, 1862

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https://doi.org/10.11588/diglit.1051#0283
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280 ATHÈNES.

dernière supposition est justifiée par la peau de bête féroce qui fait partie
des ajustements.

Pausanias ne fait pas mention d'une statue, mais bien d'un trépied
qui avait surmonté le monument de Thrasyllus * ; mais Leake affirme avoir
reconnu sur les genoux de la statue mutilée les traces du trépied qu'elle
aurait été destinée à soutenir. Cette figure, enlevée par lord Elgin, fut
engloutie près de Cérigo2 avec le navire qui la portait; mais elle a été
repêchée avec plusieurs autres antiquités, et elle est aujourd'hui au Musée
Britannique 3.

Nous avons dit que le frontispice élevé par Thrasyllus, en avant de la
grotte, avait été détruit par les boulets turcs. Aujourd'hui, à peine en
reste-t-il quelques débris mutilés qui jonchent le sol.

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Monument de Thrasyllus, tStat actuel-

La grotte est profonde de près de 15 mètres. A gauche, en entrant,
dans une fissure du rocher, on remarque deux belles couches horizontales
de carbonate de chaux cristallisé produites par des infiltrations.

Quelques constructions grossières, quelques peintures byzantines pres-
que effacées datent de l'époque de la conversion de la grotte en chapelle.
A droite se trouve un sarcophage brisé de marbre blanc ; mais comme il
ne porte aucune espèce d'ornement, et que ce n'est, à proprement parler,

1. « Vers le sommet du théâtre et dans le rocher, au-dessus de la citadelle, est une grotte sur
laquelle est un trépied où sont représentés Apollon et Diane tuant les enfants de Niobé. »

Pausanias. AU. C. XXI.

2. L'ancienne Cythère.

3. Elgin Saloon, n° 111.
 
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