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Bröndsted, Peter Oluf
Reisen und Untersuchungen in Griechenland: nebst der Darstellung und Erklärung vieler neu entdeckter Denkmäler griechischen Styls, und einer kritischen Übersicht aller Unternehmingen dieser Art, von Pausanias bis auf unsere Zeit (Band 2): Le Parthenon — Paris, 1830

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https://doi.org/10.11588/diglit.682#0065
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17a livue h. LE PARTHENON. introduction, y.

un trou percé précisément au-dessus du front, annoncent assez clairement
que cette figure était coiffée auparavant de quelque ornement en métal, peut-
être d'une bandelette large d'un pouce, dorée et munie sur le devant d'une
agrafe. En même temps on remarque sur le côté gauche, au-dessus et derrière
l'oreille gauche, une grosseur ou bosse très-saillante9 qui ne peut être la che-
' velure, puisque celle-ci était applatie, comme ou le voit au côté droit; elle
provient sans doute de la nature de la composition, ou d'une cause purement
matérielle, c'est que la figure tenait originairement, par cet endroit non
visible, au fond du marbre; cette circonstance, qui fait connaître que le côté
droit de la tête juvénile était en dehors et tourné vers le spectateur, pourra
n'être pas sans importance pour découvrir la place primitive et le mouvement
de la figure. Les deux têtes appartenaient à des statues qui étaient au-dessous
delà grandeur naturelle, de quatre à quatre pieds et demi de haut. A l'égard du
style absolument pur et beau, de l'expression et de la ciselure du marbre,
elles sont certainement de la même école, je dirais presque de la même main.
Mais qu'elles aient appartenu à des statues groupées dans la même composition,
ce que rend vraisemblable leur provenance, voilà ce que l'on ne saurait décou-
vrir dans les fragments même; nous le découvrirons ailleurs.

Il fut aussitôt évident pour moi que ces fragments provenaient de quelque
monument grec de la plus belle époque de l'antiquité; mais'ce qui m'excita
surtout à en faire un examen plus attentif, ce fut leur ressemblance, sous le
rapport du dessin, du travail et de la matièrej avec les sculptures extérieures
du Parthénon, avec lesquelles je m'étais assez familiarisé, d'abord à Athènes et ■
puis à Londres, pour ne pouvoir me tromper facilement à ce sujet'.

Cependant, à moins d'avoir des renseignements positifs, je ne pouvais don-
ner suite à une conjecture fondée uniquement sur la ressemblance; car il ne
suffit pas, en pareil cas, de sentir la vérité, il faut pouvoir se la prouver. Je

'-' Voyez la planche xliii,/^-. 11, h.

' Il se trouva en effet, par la comparaison des
fragments de Copenhague avec les dessins de Car-
rey et les marbres du Parthénon qui sont mainte-
nant à Londres, que ces fragments proviennent de

la huitième métope du côté méridional de la frise
extérieure du Parthénon; résultat que j'indique
provisoirement ici, afin de pouvoir désigner aus-
sitôt la composition ( voy.planche xl) du groupe,
et sa place au temple (voy. le plan, pL xxxvru).
 
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