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22

GRAMMAIRE DEMOTIQUE, CIIAP. III.

•k (HIT) en copte oht le coeur (un vase à anses).

«, (HaT) - o^vr l'argent.

9 (NouW) - noté l'or (un collier d'or).

Pour donner un exemple de la manière dont dans la partie idéographique du démotique,
des mots composés ont été formés, je citerai le groupe z «2ÎL.J h, composé 1° de l'image de l'abeille
et 2° du vase, pour indiquer le mot copte eÊsèo, miel.

CHAPITRE TROISIEME.

39. Une deuxième grande classe des signes idéographiques, qui cependant n'ont pas une
signification qui leur soit propre, nous a été transmise dans les

Signes dèterminatifs

pour lesquels je ne peux qu'adopter de grand coeur l'excellente définition de Champollion. Cet
illustre savant nous dit1 à ce sujet: „il paraît certain que les anciens Egyptiens, après avoir intro-
,.duit les caractères phonétiques dans leur écriture sacrée, jugèrent que la transcription des mots
„de la langue parlée, au moyen de ce nouvel ordre de signes, présenterait souvent, vu F omission
„des voyelles médiates, beaucoup d'obscurité et d'incertitude, puisqu'un très-grand nombre de mots
négyptiens étant formés des mêmes consonnes disposées dans un ordre semblable, expriment cepen-
dant des idées très différentes, quoiqu'ils ne se distinguent les uns des autres que par les voyelles
„seulement, comme on peut en juger par les exemples suivants: gto& ouvrage, o^fe levain, giÊ Ibis,
„oh&i deuil, o_e&ï charrue, attelage, ç>o&e être humble 2; ujhai fragment, ujoai beau-père, ujcom été;
„ce<fee savant, cto&e impur, cH&e flûte.

„De plus, cette confusion devait encore s'accroître par l'habitude contractée dans les textes
«hiéroglyphiques, d'omettre souvent les voyelles s et e, qui terminent une foule de mots de la langue
» égyptienne telle qu'elle a été écrite par les Coptes. Il arrivait clone aussi que les mots oj& Ibis,
„et çh&s charrue ou attelage de deux boeufs furent exactement composés des mêmes éléments en
„écriture hiéroglyphique: rnj

„Pour obvier à un défaut aussi capital, de clarté dans l'emploi des caractères phonétiques,
„on eut recours à deux moyens plus ou moins efficaces.

„Le premier semble avoir été d'affecter tel caractère de son, plutôt que ses autres homo-
„phônes, à la notation spéciale de tous les mots qui, dérivant d'une même racine, se rapportaient
„à une même idée primitive: ainsi le mot coootttû ou cottth regere, dirigere, ainsi que tous ses
«dérivés et composés, reçoivent constamment pour initiale le signe de son \ (c) à l'exclusion de
«tous les autres signes ses homophones, et ce même mot radical écrit ^J^ ou |v se distinguait
„par cela seul de tous les autres mots formés des mêmes consonnes.

„Mais on atteignit bien mieux le but en traçant, à la suite du mot écrit en signes phoné-
tiques, un caractère additionnel qui déterminait à la fois l'acceptation du mot et sa prononciation

0

1 dans les §§ 85 et 86 de sa grammaire égyptienne.

2 On ne peut pas citer ce mot lorsque les hiéroglyphes nous enseignent que ce mot sonnait chez les anciens Egyptiens
CheW (cheb) et non pas IleW (hobi).

~ j*<
 
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