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Marcheix, Lucien: Note sur l'"Extrait du registre des délibérations de l'Académie roïale..., etc.", par M. Hulst
DOI Artikel:Marcheix, Lucien: Note sur un cahier de comptes de l'Académie royale de septembre 1651 à avril 1652
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17394#0032
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En comparant les 1,600 pages de Hulst avec les
2,35o pages correspondantes de Montaiglon, nous avons
été souvent amené à comparer la copie de Montaiglon
avec l’original des Proces-verbaux : c’est tout au plus si
nous avons ainsi relevé chez lui une demi-douzaine de
fautes de lecture.
De plus autorisés que nous ont dit tout ce qu’on doit à
cet infatigable moissonneur de documents. Si peu haut
que nous estimions notre glanage, il nous permet du
moins de proclamer en connaissance de cause le soin
scrupuleux avec lequel il travaillait et la confiance que
peuvent avoir les lecteurs dans l’instrument de recherche
qu’il a mis entre leurs mains.
Note sur un cahier de comptes de l’Académie royale
de septembre i65i a avril i652
(N° 85 des archives de l’École des beaux-arts).
(Communication de M. Lucien Marcheix.)
Ce petit cahier de comptes nous apprend lui-même
qu’il a coûté 8 sous, bien qu’il n’ait que vingt pages et
qu’il ne dépasse pas omi5o X omiio; il fait suite aux
comptes transcrits par Montaiglon au commencement de
son premier volume des Procès-verbaux de l’Académie.
Nous y trouvons le nombre des dessinateurs, — entre
sept et vingt-six, — qui pour dix sols par semaine trou-
vaient un modèle dans la salle de la rue des Deux-Boules ;
quelques-uns sont arrivés plus tard à la notoriété : de la
Hyre jeune, Pérelle, Lefebvre (si c’est Claude ou Roland);
mais connaissez-vous Provost, Vanaud, Guillou et David?
Quelques maîtres-jurés (car nous sommes au temps de la
jonction) y sont notés comme ayant payé la capitation de
quarante sous : Vignon, Forest, Patelle, Magnier, Ques-
nel, Hérault, qui sont connus; d’autres sont nouveaux
pour nous. Nous avions déjà vu dans les Procès-verbaux
que les « académistes » se cotisaient pour l’entretien de
l’Académie lorsque la recette n’égalait pas la dépense;
nous voyons ici que cette dépense, outre le loyer annuel
En comparant les 1,600 pages de Hulst avec les
2,35o pages correspondantes de Montaiglon, nous avons
été souvent amené à comparer la copie de Montaiglon
avec l’original des Proces-verbaux : c’est tout au plus si
nous avons ainsi relevé chez lui une demi-douzaine de
fautes de lecture.
De plus autorisés que nous ont dit tout ce qu’on doit à
cet infatigable moissonneur de documents. Si peu haut
que nous estimions notre glanage, il nous permet du
moins de proclamer en connaissance de cause le soin
scrupuleux avec lequel il travaillait et la confiance que
peuvent avoir les lecteurs dans l’instrument de recherche
qu’il a mis entre leurs mains.
Note sur un cahier de comptes de l’Académie royale
de septembre i65i a avril i652
(N° 85 des archives de l’École des beaux-arts).
(Communication de M. Lucien Marcheix.)
Ce petit cahier de comptes nous apprend lui-même
qu’il a coûté 8 sous, bien qu’il n’ait que vingt pages et
qu’il ne dépasse pas omi5o X omiio; il fait suite aux
comptes transcrits par Montaiglon au commencement de
son premier volume des Procès-verbaux de l’Académie.
Nous y trouvons le nombre des dessinateurs, — entre
sept et vingt-six, — qui pour dix sols par semaine trou-
vaient un modèle dans la salle de la rue des Deux-Boules ;
quelques-uns sont arrivés plus tard à la notoriété : de la
Hyre jeune, Pérelle, Lefebvre (si c’est Claude ou Roland);
mais connaissez-vous Provost, Vanaud, Guillou et David?
Quelques maîtres-jurés (car nous sommes au temps de la
jonction) y sont notés comme ayant payé la capitation de
quarante sous : Vignon, Forest, Patelle, Magnier, Ques-
nel, Hérault, qui sont connus; d’autres sont nouveaux
pour nous. Nous avions déjà vu dans les Procès-verbaux
que les « académistes » se cotisaient pour l’entretien de
l’Académie lorsque la recette n’égalait pas la dépense;
nous voyons ici que cette dépense, outre le loyer annuel