Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]: Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français (1910)

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nous. Mais le nom, écrit avec deux ss, doit faire préférer
la lecture Rousse, qui est aussi celle de M. Charles de
Grandmaison dans ses Documents inédits sur les arts en
Touraine, p. 66 et 3i2.

Note rectificative sur Geneviève Brossard de Beaulieu.

(Communication de M. Henri Clouqot.)

Une assez fâcheuse coquille, à moins qu’il ne s’agisse
d’une mauvaise transcription sur le registre original, a
dénaturé le nom d’un des artistes cités par M. Jean Loc-
quin dans son article Quelques artistes et amateurs fran-
çais à l’Académie romaine de Saint-Luc au XVIIIe siècle
[Bulletin, 1909, p. 99). Geneviève Brossard de Beaulieu
s’est trouvée métamorphosée en Brossard de Beaulicon.
On trouvera sur ce peintre de mérite, né à la Rochelle en
1760 et descendant d’une famille de sculpteurs qui ont
exercé leur art au xvme siècle en Poitou et en Saintonge1,
une notice détaillée dans le Dictionnaire de Bellier de la
Chavignerie, t. I, p. 171. Le Portrait du Père Elisée, con-
servé au Musée de Tours, permet de ratifier le jugement
de l’Académie de Saint-Luc et de classer Marie-Renée-
Geneviève Brossard de Beaulieu parmi les bons artistes
de son temps.

Une dernière volonté de Nicolas-Bernard Lépicié1 2.

(Communication de M. Philippe Gaston-Dreyfus.)

Après la mort de Le Bas, en avril 1788, le peintre Lépi-
cié fit opposition aux scellés mis chez le graveur. Il fai-
sait valoir qu’il avait racheté précédemment la planche

1. H. Clouzot, Note sur J. Brossard de Beaulieu (Bull, de
la Soc. des Antiquaires de l’ouest, 3e trimestre, 1905).

2. N.-B. Lépicié (1735-1784), professeur à l’Académie royale
de peinture et sculpture le 6 décembre 1777. C’est le fils du
graveur François-Bernard Lépicié, secrétaire perpétuel de l’Aca-
démie, que l’on confond souvent avec lui.