Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]: Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français (1910)

— 32 —

droit chemin. Il faut noter que le testament de Lépicié
se trouve à l’Arsenal dans un Recueil pour servir à l’his-
toire du jansénisme. Si l’on pouvait apporter un seul fait
à l’appui de ce classement, nous aurions l’explication
complète de ce petit problème1.

[Au moment de renvoyer les épreuves de cette note, je
viens d’avoir enfin l’occasion de retrouver l’exemplaire de
l’Atelier qui a passé à la vente Boittelle. Il est signalé
dans le rapport de Viollet-le-Duc sur l’Exposition inter-
nationale de Londres de mai 1871, et cette mention m’a
remis sur sa trace. M1”' la baronne d’Erlanger, à qui
appartient actuellement la toile, a eu l’obligeance de
m’autoriser à la voir. La composition, comme nous
l’avions supposé, est identique en tous points à celle du
dessin d’Orléans. Il n’y a donc pas lieu, pour le moment,
de revenir sur ce qui a été dit plus haut.]

SÉANCE DU 4 FÉVRIER 1910.

1.

COMITÉ DIRECTEUR.

La séance est présidée par M. H. Lemonnier, président.

Membres présents : MM. G. Brière, J. Doucet, P. Fro-
mageot, Jean Guiffrey, Jules Guiffrey, P. Lacombe,
J. Laran, P.-A. Lemoisne, H. Lemonnier, P. Marcel, 1

1. M. Gazier, dont on connaît la compétence en ces matières,
ne possède pas de preuve certaine d’une conversion de Lépi-
cié au jansénisme. Je suis heureux de le remercier ici de son
obligeant accueil et des recherches qu’il a bien voulu faire.

Les recueils où ont été insérées les deux copies du testa-
ment de Lépicié ont été formés dès le xvnr siècle. Ils ont fait
partie vraisemblablement, a bien voulu nous dire M. H. Mar-
tin, des papiers réunis par la famille Saillant de Villiers-le-
Bel, qui eut avec les derniers jansénistes, les abbés Grégoire et
Clément, par exemple, les rapports les plus fréquents.