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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1910

DOI Heft:
Séance du 4 février 1910
DOI Artikel:
Petit-Delchet, Max: L' illustration décorative du "Mythe de Psyché" à l'époque de Raphaël
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https://doi.org/10.11588/diglit.17395#0044

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G. Pelissier, P. Ratouis de Limay, Dr Raulin, G. Rou-
chès, Ch. Saunier, C. Stryienski, M. Tourneux, A. Tue-
tey, L. Vaillat, P. Vitry, A. Vuaflart.

L’ILLUSTRATION DÉCORATIVE DU « MYTHE DE PSYCHÉ »
a l’époque de Raphaël.

(Communication de M. Max Petit-Delchet.)

Des six séries d’œuvres d’art de la Renaissance sur le
Mythe de Psyché (fresques de. Rome, gravures de 1532,
émaux du Louvre, verrières de Chantilly et tapisseries
du xvne siècle) dont nous voulons tenter la comparaison,
d’après les indications de M. Gruyer dans son livre sur
Raphaël et l’antiquité et quelques documents personnels,
les deux premières ne sont certainement pas d’origine
française, mais le lieu de destination et l’exécution pro-
bable en France des quatre autres suites nous semble-
raient déjà justifier notre communication, si nous ne nous
sentions, en outre, encouragé par la récente invitation de
M. Pierre Marcel à faire une plus grande part dans nos
recherches aux apports étrangers dans l’art français, ce
qui est précisément le cas de notre étude.

Ce sont en effet des influences flamande et italienne
dont nous aurons à vous parler ici à propos de l’illustra-
tion décorative du Mythe de Psyché dans la première
moitié du xvie siècle.

Il nous semble, avant tout, utile de rappeler en quelques
mots de quelle façon ce sujet a été compris et interprété
par les artistes à des époques différentes.

Les anciens, jusqu’à Raphaël, ont été, pour la plupart,
séduits par le côté philosophique très élevé de cette per-
sonnification de l’âme s’évadant du corps et aspirant à
une vie supérieure.

Les modernes, au contraire, et principalement les
peintres et dessinateurs du xvme siècle, n’ont voulu voir
dans ce charmant conte allégorique qu’un prétexte à
sujets galants ou à étude de nu, et ils ont développé de
 
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