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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1910

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Discours prononcé par M. Henry Marcel, Président
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https://doi.org/10.11588/diglit.17395#0231

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201

pétence ont apporté à l’étude de l’art français durant les
deux derniers siècles tant de contributions précieuses et
de vives clartés. A côté des généralisateurs brillants qui
formulent et proclament les résultats acquis, des esprits
comme le sien, pénétrants, scrupuleux, ennemis de 1’ « à
peu près », multipliant les points d’attaques, les sapes,
faisant peu à peu tomber toutes les barrières qui enclosent
un sujet, déploient dans cet assaut au document masqué,
à la vérité captive, les meilleures qualités françaises.
Cette sagacité toujours en éveil et en mouvement est un
des dons que nous envie, sans se l’assimiler, l’érudition
étrangère. Nous n’en saurions trop honorer, chez nous,
les représentants.

Je m’étendrai peu sur le programme que vous vous
êtes assigné et dont le développement se poursuit avec
une régularité méthodique. C’en est fini, aujourd’hui,
de deux grandes entreprises que l’ancienne Société avait
laissées interrompues à la veille de les terminer. Le
couronnement seul y manquait. Il est à présent en place.
Mais, à côté de la Correspondance des directeurs de
l’Académie de France à Rome et des Proces-verbaux
de l’Académie de peinture et de sculpture, achevés et arbo-
rant le drapeau emblématique, vous avez immédiatement
ouvert un autre chantier, et voici que surgissent les pre-
mières assises d’une nouvelle œuvre : la réunion des pro-
cès-verbaux de l’Académie d’architecture, qui formera,
avec les précédentes, un ensemble imposant et monu-
mental.

La Correspondance de Poussin, l’artiste austère et
magnifique qui est comme le Corneille de la peinture,
pour la fierté de sa vision et le tour antique de sa pensée,
ne se fera point attendre. L’éditeur en est choisi, et les
matériaux de son travail vont commencer de s’ordonner.

Nous avons en mains le premier volume du Catalogue
des manuscrits musicaux de la Bibliothèque nationale, par
M. Écorcheville, dont la publication est assurée, grâce
aux importants et méritoires sacrifices pécuniaires de
l’auteur d’une part, et de l’autre à la coopération de l’Ins-
titut, que nous ne saurions trop remercier M. Jules Guif-
frey de lui avoir acquise. Les richesses du fonds de la rue
 
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