DOI Artikel:
Lemonnier, Henry: Un album de dessins originaux de Mansart conservé a la bibliothèque de l'Université de Paris
DOI Artikel:Ratouis de Limay, Paul: Le buste du poète Robbé de Beauveset par J.-B. Lemoyne
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18478#0079
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du procès-verbal est confirmée par une note des papiers
de Robert de Cotte (Inventaire publié par Pierre Marcel,
n° 394) datée de 1709. Noinville, au contraire, dont on a
beaucoup parlé, ne fut peut-être qu’un inspecteur des
travaux.
Le recueil de la Sorbonne contient aussi un fort curieux
dessin pour le jardin du Roi (derrière le palais des États)
qui, s’il n’est pas de Le Nôtre, a dû être revu et corrigé
par lui.
Le buste du poète Robbé de Beauveset
par J.-B. Lemoyne.
(Communication de M. Paul Ratouis de Limay.)
Le buste en terre cuite dont je voudrais vous parler fait
partie de la collection de M. Jacques Doucet et fut acheté
par lui, en 1896, à la vente Alexandre Dumas fils1; il ne
porte ni signature ni date. Dans l’article qu’en 1903 il
consacrait, dans les Arts, aux sculptures de la collection
Jacques Doucet, notre confrère et ami M. Paul Vitry
avait attribué cette œuvre « de facture brutale, violente,
enlevée à coups de pouce » à Pigalle, au Pigalle du Des-
friches d’Orléans et du major Guérin du Louvre. Cette
attribution était des plus défendables, et M. Paul Vitry
avait d’autant moins songé à J.-B. Lemoyne qu’en 1903 il
ne connaissait pas, de ce maître, le buste en terre cuite,
de caractère également un peu heurté, de dimensions
sensiblement les mêmes, qui passait, l’année dernière, à la
vente Pierre Decourcelle, buste représentant Crébillon, la
tête légèrement tournée vers l’épaule gauche, la chemise
entr’ouverte. M. Paul Vitry ajoutait, dans l’article que je
vous citais tout à l’heure : « Mais à qui appartient cette
physionomie ardente, cette bouche ouverte et gouailleuse,
cet air assuré? Quel est l’homme de lettres, le philosophe,
le médecin ou l’artiste que représente cette effigie par-
1. N“ 155 du Catalogue : Buste en terre cuite, grandeur
nature, d’homme vêtu d’une chemise ouverte. Fin du xvnr s.
Socle en marbre. Haut. : om55.
1912
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du procès-verbal est confirmée par une note des papiers
de Robert de Cotte (Inventaire publié par Pierre Marcel,
n° 394) datée de 1709. Noinville, au contraire, dont on a
beaucoup parlé, ne fut peut-être qu’un inspecteur des
travaux.
Le recueil de la Sorbonne contient aussi un fort curieux
dessin pour le jardin du Roi (derrière le palais des États)
qui, s’il n’est pas de Le Nôtre, a dû être revu et corrigé
par lui.
Le buste du poète Robbé de Beauveset
par J.-B. Lemoyne.
(Communication de M. Paul Ratouis de Limay.)
Le buste en terre cuite dont je voudrais vous parler fait
partie de la collection de M. Jacques Doucet et fut acheté
par lui, en 1896, à la vente Alexandre Dumas fils1; il ne
porte ni signature ni date. Dans l’article qu’en 1903 il
consacrait, dans les Arts, aux sculptures de la collection
Jacques Doucet, notre confrère et ami M. Paul Vitry
avait attribué cette œuvre « de facture brutale, violente,
enlevée à coups de pouce » à Pigalle, au Pigalle du Des-
friches d’Orléans et du major Guérin du Louvre. Cette
attribution était des plus défendables, et M. Paul Vitry
avait d’autant moins songé à J.-B. Lemoyne qu’en 1903 il
ne connaissait pas, de ce maître, le buste en terre cuite,
de caractère également un peu heurté, de dimensions
sensiblement les mêmes, qui passait, l’année dernière, à la
vente Pierre Decourcelle, buste représentant Crébillon, la
tête légèrement tournée vers l’épaule gauche, la chemise
entr’ouverte. M. Paul Vitry ajoutait, dans l’article que je
vous citais tout à l’heure : « Mais à qui appartient cette
physionomie ardente, cette bouche ouverte et gouailleuse,
cet air assuré? Quel est l’homme de lettres, le philosophe,
le médecin ou l’artiste que représente cette effigie par-
1. N“ 155 du Catalogue : Buste en terre cuite, grandeur
nature, d’homme vêtu d’une chemise ouverte. Fin du xvnr s.
Socle en marbre. Haut. : om55.
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