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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1912

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Laran, Jean: Le Salon des Indépendants en 1912
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https://doi.org/10.11588/diglit.18478#0110

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— 94 —

LE SALON DES INDÉPENDANTS

EN 1912.

« Si une œuvre d’art est difficile à faire, elle est diffi-
« cile aussi à apprécier. La situation toujours malaisée
« du juge s’aggrave en raison même des contradictions
« qui assiègent l’esprit moderne... Qui sait? Une identité
« absolue de sentiments, une complète parité de goût
« n’existe peut-être pas parmi les écrivains de la Galette
« des Beaux-Arts? Aussi, au moment de rendre compte du
« Salon, nous croyons devoir déclarer que nous ne por-
« tons pas la parole au nom de tous : nous n’avons point
« la folle ambition d’exprimer la pensée de nos amis, que
« nous avons peut-être déjà trahie et que la fatalité de
« nos convictions ou le caprice de notre goût peut nous
« obliger à trahir encore. C’est pourquoi, après avoir
« chaleureusement remercié le maître de la maison des
« franchises qu’il nous laisse, il ne nous reste plus qu’à
« supplier le lecteur de vouloir bien n’imputer qu’à notre
« seule insuffisance les fautes que, seul, nous aurons
« commises. »

Ainsi s’exprimait Paul Mantz, en 185g, au début du
premier Salon publié par la Galette des Beaux-Arts, et je
ne saurais trouver d’avant-propos mieux adapté à l’article
ci-dessous, le premier (et, par accident, le dernier) d’une
série qui devait être consacrée aux quatre Salons de l’an-
née 1912. Mais les circonstances m’obligent à faire deux
parts des chaleureux remerciements qui terminent ce
préambule : l’une doit aller à la Galette, qui, en me fai-
sant l’honneur de me demander ma collaboration, avait
bien voulu me promettre les franchises traditionnelles de
la maison; l’autre au Comité de la Société de l’Histoire
de l’Art français, qui m’accorde ces mêmes franchises en
m’offrant libéralement l’hospitalité de son Bulletin.

J. L.
 
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